La maire socialiste du 1er arrondissement voudrait faire disparaître son nom derrière le projet du Gram Lyon, groupement de réflexion qu’elle a lancé il y a un peu plus d’un an, mais c’est pourtant bien sur sa personne que la question de l’engagement dans les élections municipales de mars 2014 se posait jusque là.
Crédit : Maxppp.
Nathalie Perrin-Gilbert (NPG) y a répondu ce mardi matin, en expliquant que le Gram avait vocation à être présent dans tous les arrondissements de Lyon et dans d’autres villes de la métropole. L’idée ? Des listes citoyennes de gauche réunissant Europe-Ecologie Les Verts, des personnes du Front de gauche, et même du PS… Au final, c’est sans doute aux cotés des écologistes, qui ont annoncé le lancement de listes autonomes à Lyon et à Villeurbanne, qu’elle devrait se présenter.
La socialiste en bisbille avec Gérard Collomb le maire PS de Lyon, a déclaré :
« Au sein de la fédération PS du Rhône, l’espace démocratique n’est pas suffisant pour que je me présente aux élections internes. »
Ce n’est rien de le dire, d’abord parce qu’aucune élection interne n’est prévue, Gérard Collomb concourant avec de grandes chances d’engager un troisième mandat, et ensuite parce que cette situation n’est contestée par personne au sein des socialistes.
La réponse du berger à la bergère n’a d’ailleurs pas tardé. Dans l’après-midi suivant la conférence de presse du Gram, un communiqué provenant de neuf « élus du 1er arrondissement », dont l’écologiste Gilles Buna, fustige NPG, qualifiant son initiative de « fruit d’une trajectoire personnelle », qu’ils désapprouvent donc. Eux se disent « fiers du bilan de cette majorité qui s’est toujours voulue de rassemblement ».
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