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Rapport Lescure : et si on écoutait ceux qui piratent la culture

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Les auteurs du blog J’voulais pas pirater, cité par le rapport Lescure, ne font pas que critiquer l’offre légale de contenus, ils ont aussi des solutions. Ils sont jeunes, consomment de la musique, des séries et des films à la pelle sur Internet. Et ils ont des idées. A la page 59 du rapport Lescure, leur site, J’voulais pas pirater, est décrit comme un « microblog français qui recueille les témoignages d’internautes sur les défauts de l’offre légale en général ».

« Summer is coming » (« l’été arrive »), parodie inspirée par la devise de la série « Games of Thrones » (« Winter is coming », « l’hiver arrive »)

Le résultat : une belle collection de bugs, d’incohérences commerciales ou de restrictions techniques repérées sur toutes les plateformes de vente. Les quatre internautes à l’origine de ce projet souhaitaient montrer qu’il y a des Français prêts à payer pour voir des films et des séries en ligne, mais que l’offre légale actuelle ne satisfait pas.

Pour eux, Pierre Lescure a mis le doigt sur certains problèmes, mais il avance des solutions encore largement en décalage avec le quotidien des consommateurs sur Internet. Des idées pour aller plus loin, ces « pirates malgré eux » en ont.

 

Le plaidoyer de Caroline a des accents « luther-kingiens » :

« Je rêve d’un service d’abonnement complet pour les séries, toutes les séries. Je suis prête à payer assez cher un service arriverait à diffuser la plupart des séries américaines le lendemain de leur diffusion, en version originale sous-titrée (VOST), avec accès à tous les épisodes de la saison en cours pour les retardataires, voire une option payante pour visionner les saisons précédentes d’une série en cours.

Je rêve que 100% des films disponibles sur les services de vidéo à la demande (VàD) le soient avec une possibilité de haute définition (HD) et de VOST, j’en ferais même une obligation légale.

Et je rêve forcément de trouver un film en VàD quand je le cherche, ce qui reste extrêmement rare. »

Pour elle, il est indispensable qu’une telle offre soit accessible sur tous les supports : PC, Mac, télévision, mobiles et tablettes. « Pour être en phase avec l’époque », précise-t-elle.

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