Fiscalité, charges, patrimoine : rien dans le compte administratif 2012 de la Ville de Lyon, présenté et validé ce lundi en conseil municipal, n’a trouvé grâce aux yeux des opposants de droite de Gérard Collomb. Période de pré-campagne électorale oblige, l’opposition n’a pas manqué de brocarder ce dernier bilan, avant les élections municipales de 2014.
Christophe Geourjon (UDI) a marqué le coup. Pour lui pas de doute, le fait que les équilibres financiers soient « globalement bons » n’est pas le signe d’un « miracle lyonnais » mais « l’illustration du mirage lyonnais ». L’élu centriste, dont on ne sait pas encore s’il sera candidat ou non aux élections municipales, s’est employé à dénoncer la pression fiscale subie par les Lyonnais :
« Concrètement, et en tenant compte de l’évolution de la population, un Lyonnais versait en moyenne 444 euros d’impôts à la Ville de Lyon en 2001 à comparer aux 622 euros qu’il doit payer aujourd’hui. Cette hausse n’est pas un mirage, elle est bien concrète ! »
Engagé dans une primaire à droite qui doit désigner l’opposant principal à Gérard Collomb, Michel Havard, n’est pas resté sur la touche. Cité par Le Progrès, il a notamment pointé du doigt la vente par la Ville « de plus de 120 millions d’euros du patrimoine des Lyonnais (Rue de Grôlée, actions de la CNR…) ».
Pour Denis Broliquier, maire Divers Droite du 2e arrondissement de Lyon qui a rejoint l’UDI en octobre 2012, le constat sur la hausse de la fiscalité est alarmant. Celui qui entend bien se présenter en 2014, va plus loin que son collègue centriste, comme le rapporte Le Progrès :
« Voter Gérard Collomb en 2014, c’est voter pour plus d’impôts locaux. »
Le maire PS de Lyon s’est quant à lui félicité du bilan présenté, estimant que ses adversaires ne sauraient pas mieux gérer la ville, l’or ne poussant pas à Lyon.
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