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Reims-OL : Vercoutre, sans les points

RANK’N’OL #41.

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vercoutre

En perdant son troisième match de suite à Reims (0-1), l’OL voit l’ASSE lui passer devant dans la course à la Ligue des Champions. Un Sunday Dirty Sunday qui appelle forcément le Rank héroïque, sous-genre pour gars qui beuglent en levant les poings.

 

Quand Vercoutre joue sans les poings, l’OL revient sans les points. Ou l’inverse. Photo MaxPPP / Le Progrès / Richard Mouillaud [Archives]

 

Dimanche 7 avril, 31ème journée de Ligue 1

Stade de Reims – Olympique Lyonnais 1-0

But : Krychowiak (53ème)

 

Reims-Lyon

 

Notes : la grille d’éval’

#1 Rennes-OL 0-1 ; #2 OL-Troyes 4-1 ; #3 Évian TG-OL ; #4 OL-Valenciennes ;#5 OL-Ajaccio ; #6 OL-Sparta Prague ; #7 Lille-OL ; #8 OL-Bordeaux ; #9 Kiryat Shmona-OL ; #10 Lorient-OL ; #11 OL-Brest ; #12 OL-Bilbao ; #13 Nice-OL ;#14 OL-Bastia ; #15 Bilbao-OL ; #16 Sochaux-OL ; #17 OL-Reims ; #18 Prague-OL ; #19 Toulouse-OL ; #20 OM-OL ; #21 OL-Montpellier ; #22 OL-Kiryat Shmona ; #23 Saint-Étienne-OL ; #24 OL-Nancy ; #25 PSG-OL ; #26 OL-Nice ; #27 Épinal-OL ; 28 Troyes-OL ; #29 OL-Évian TG ; #30 Valenciennes-OL ; #31 Ajaccio-OL ; #32 OL-Lille ; #33 Tottenham-OL ; #34 Bordeaux-OL ; #35 OL-Tottenham ; #36 OL-Lorient ; #37 Brest-OL ; #38 OL-OM ; #39 Bastia-OL ; #40 OL-Sochaux

 

1. Rémy Vercoutre : deux jours plus tôt, il avait poussé un coup de gueule à Tola Vologe pour expliquer que, si l’on ne voyait que lui en conférence de presse, c’était surtout parce que les autres se cachaient. Deux, trois formules bien senties plus tard, il avait retourné l’assemblée de scribouillards. Mieux, il leur avait offert leur papier du dimanche. Parce que sur la pelouse comme devant les micros, il n’y avait guère que Vercoutre. Un héros à défaut d’être un super-héros, puisqu’il n’a pas sorti le penalty qui aurait permis de sauver une fois de plus la face de ses (tout) petits camarades. On ne l’accablera pas. Parce qu’un génie là-dedans, ça ferait vraiment tâche.

2. Alexandre Lacazette : le kid de Mermoz aurait très bien pu passer pour le grand rescapé de cet après-midi aux allures de tranchée d’Arenberg où le goudron qu’on attend à la fin ne sert jamais qu’à ramener les plumes perdues au passage. Après vingt premières minutes passées la tête sous l’eau, il est en effet celui qui remet l’offensive lyonnaise à l’endroit, quand les autres en sont encore à regarder leurs pompes. Pas loin d’être un rôle dans lequel on pouvait apercevoir Govou en d’autres temps. A la différence près que lorsque Lacazette sème sur un côté, c’est son latéral qui récolte la tempête. Comme ça que Dabo, puis Umtiti et Bisevac se sont pris l’ouragan Diego en pleine tête. Soit un mec dont le prénom rappelle le Pibe, mais avec les choix de carrière de Pascal Bérenguer. De quoi convaincre un peu plus Lacazette de lire la seconde partie du traité de jeu à la Sid, Le joueur de couloir et son double. Celle où il faut défendre.

 3. Anthony Réveillère : « Nous avons voulu jouer à la place d’Anthony Réveillère. Nous l’avons fait en espérant récupérer une place de titulaire qui nous semblait promise.
Nous l’avons fait parce qu’un coach, une partie de la presse, un agent, un ami, un frère, un médecin pensaient que notre talent dépassait de loin celui de Réveillère. Nous l’avons fait parce que nous avons cru que le nom de Réveillère resterait à jamais lié à un geste, le passement de jambes façon Mancini. Nous l’avons fait parce que nous avons cru que son genou le mènerait tout droit vers une carrière aboudiabesque.
Nous avons fini par nous mettre en danger en plus de mettre en danger nos équipes respectives en occupant une place qui ne nous revenait pas. Les trois défaites et le nul en son absence, une première à Lyon depuis 1993, attestent de l’urgence la situation. Nous réclamons le retour au poste de titulaire d’Anthony Réveillère. »

Signataires : Mouhamadou Dabo, François Clerc, Bacary Sagna, Christophe Jallet.

4.  Bafétimbi Gomis : 76ème minute. Contrôle orienté. Roulette. Grand pont. Une émotion. Une seule. Et le pire, c’est que ça suffit à squatter un top 5.

5. Bakary Koné : il fut un temps où la présence du Général était la garantie de voir sombrer son acolyte de la défense centrale. Faut croire que son influence est grandissante puisque, ce coup-ci, c’est toute la défense qui a sombré. Mais, paradoxalement, pas lui. Pas une bonne nouvelle. À moins que… La dernière fois (la seule) que Koné a brillé, il y a dix-huit mois, il qualifiait l’OL pour la Ligue des champions. Désormais descendus du podium, les Lyonnais savent sur qui compter. Bah quoi ? Vous cherchez de l’espoir, on fait ce qu’on peut.

Par Pierre Prugneau et Serge Rezza

Retrouvez le Rank’n’OL sur OL Dirty Bastards et sur la 89ème minute.

 


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