Les médecins urgentistes du CHU de Grenoble ont annoncé aujourd’hui qu’ils retiraient leur menace de démission après avoir obtenu de leur direction la création de trois postes de médecins supplémentaires.
Dénonçant une « maltraitance institutionnelle organisée », les urgentistes avaient écrit le 21 janvier à leur direction pour réclamer l’embauche de huit médecins, en faisant valoir qu’un seul praticien assurait la garde de nuit pour s’occuper parfois d’une quarantaine de patients.
Le 5 février dernier, trois jours avant la visite du premier ministre dans l’établissement à l’occasion de la réforme de la santé, les urgentistes avaient reçu le soutien du médiatique président de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), Patrick Pelloux.
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