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Tottenham-OL : Bale et les cachous à Juni

RANK’N’OL #33.

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La bonne nouvelle, c’est que les Lyonnais ont enfin bien joué au foot. La mauvaise, c’est que l’OL s’est incliné face à Tottenham (2-1). Et le comble, c’est que cette défaite sur deux coups-francs dans le money time ressemble un peu trop à celles qu’il infligeait à l’époque aux plus méritants de ses adversaires. Sans rankune.

 

Jeudi 14 février 2013, 16ème de finale aller d’Europa League

Tottenham Hotspur – Olympique Lyonnais 2-1

Pour Tottenham : Bale (45ème et 90ème)

Pour Lyon : Umtiti (55ème)

 

Tottenham-Lyon Europa League

 

Notes : la grille d’éval’

#1 Rennes-OL 0-1 ; #2 OL-Troyes 4-1 ; #3 Évian TG-OL ; #4 OL-Valenciennes ;#5 OL-Ajaccio ; #6 OL-Sparta Prague ; #7 Lille-OL ; #8 OL-Bordeaux ; #9 Kiryat Shmona-OL ; #10 Lorient-OL ; #11 OL-Brest ; #12 OL-Bilbao ; #13 Nice-OL ;#14 OL-Bastia ; #15 Bilbao-OL ; #16 Sochaux-OL ; #17 OL-Reims ; #18 Prague-OL ; #19 Toulouse-OL ; #20 OM-OL ; #21 OL-Montpellier ; #22 OL-Kiryat Shmona ; #23 Saint-Étienne-OL ; #24 OL-Nancy ; #25 PSG-OL ; #26 OL-Nice ; #27 Épinal-OL ; 28 Troyes-OL ; #29 OL-Évian TG ; #30 Valenciennes-OL ; #31 Ajaccio-OL ; #32 OL-Lille

 

 

1. Maxime Gonalons : on se le disait depuis un moment. Désormais, Alex Ferguson est au courant : Washing Maxime est fait pour Manchester United et sa prestation livrée en prime time sur une pelouse anglaise a obligatoirement interpellé le plus malin des managers – à un Djemba-Djemba près. Ce type costaud, imprenable au duel et propre dans la relance, aussi discret soit-il par ailleurs, a un Carrick dans chaque jambe. Quoi ? Il a déjà humilié Liverpool pour l’une de ses toutes premières apparitions en pro. Qu’on recherche un socle pour sa future statue. OK, il fait une faute stupide dans les arrêts de jeu qui entraîne le deuxième coup-franc de Gareth Bale. So what ? Le Fergie time, ça s’apprend. Suffit d’avoir le bon prof.

2. Samuel Umtiti : Jean-Michel Aulas avait décidé d’installer un showroom éphémère en plein cœur de Londres pour une soirée exceptionnelle. Coup de génie : toute la Premier League voudra acheter lyonnais en juin. Pourtant, pendant une heure, l’une des plus belles pièces de son catalogue n’a pas dû énormément attirer l’attention : Samuel Umtiti réalisait en effet une performance plutôt moyenne. L’envie de rester à la maison une petite année de plus peut-être. Et puis il s’est souvenu qu’il était le fossoyeur de Ménival quand même et que, quitte à se retrouver coincé à gauche, autant en profiter. Alors il s’est avancé un peu, pour voir, et puis il a marqué un but magnifique. Comme ça. Histoire que toute l’Angleterre pense tenir un vulgaire Roberto Carlos alors qu’elle a un Patrick Müller sous la main. Mais ça, JMA s’en fout. Le repositionnement de produit, ça fait partie de la panoplie du bon commercial.

3. Steed Malbranque : dans cette séquence lyonnaise en pente douce, personne ne semble avoir douté de l’engagement de Malbranque. La preuve, il reste un titulaire indéboulonnable dans le onze-type de Garde et la plus sûre des valeurs quand vient le Rank. Restait une incertitude au sujet de la caisse qui finirait bien par faire ses 33 ans bien tapés après le plus improbable des retours de flamme. On se disait qu’il faudrait peut-être attendre un autre retour, celui à White Heart Lane, précisément là où Malbranque fut ce joueur qu’on a adoré retrouver l’été dernier. Il a fallu en finir avec la première (longue) séquence de conservation des Spurs pour se rassurer : Malbranque a toujours la Premier League qui lui colle à la peau. De quoi inspirer le reste du milieu qui le lui rend bien. Et finit par rappeler que c’est peut-être moins Steed qui a baissé d’un cran ces derniers temps que le reste de la bande qui n’a pas su jouer à son niveau.

4. Gueïda Fofana : première théorie en le voyant prendre la place qui revient à Malbranque dans le milieu pour cette fois : Fofana est bien l’amulette qu’on ressort les soirs d’Europa League, quitte à se payer le luxe d’oublier Mvuemba sur le fax pour l’UEFA. L’autre théorie, la vraie, parce qu’on la défend depuis le début : Fofana a tout du nouvel homme fort du milieu lyonnais. Du genre à étouffer comme il faut la belle brochette d’en face, à basculer à l’aise de gauche à droite ou inversement et surtout à se trouver là où il faut, surtout quand c’est un autre qu’on attend à sa place – au hasard, Lisandro, Umtiti ou Malbranque. Pas de quoi changer la face d’un match pour le moment, comme en atteste le résultat final. Disons plutôt ce qu’il faut pour changer l’allure du 4-3-3 à la lyonnaise qu’on n’a jamais senti aussi près de lâcher ses meneurs de jeu (Grenier, Gourcuff) auxquels il se cramponnait pour un meneur d’âme.

5. Dejan Lovren : parce qu’il n’avait pas foutu un pied, et encore moins les deux (en avant et décollés du sol de préférence), dans le Rank depuis 144 jours ; parce qu’il est quand même vachement impressionnant filmé au ras de la pelouse ; parce qu’il n’ira (probablement) jamais au Barça mais qu’on ne se tapera (sûrement) jamais Shakira ; parce qu’il y avait un jeu de mot Love-Lovren à faire pour la Saint-Valentin mais qu’on vous l’épargnera parce qu’on se respecte et surtout parce qu’on l’a pas trouvé. Ah ! On oubliait : parce qu’il a été bon aussi.

Par Pierre Prugneau et Serge Rezza

Retrouvez le Rank’n’OL sur OL Dirty Bastards et sur la 89ème minute.


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