Florence Ollivet-Courtois, vétérinaire du cirque Pinder, et Sophie Edelstein. Crédit : Yann Samain/Rue89Lyon
« Ces éléphants sont à moi ». Sophie Edelstein, fille du directeur du cirque Pinder, Gilbert Edelstein, n’en démord pas. L’animatrice de l’émission de télé La France a un incroyable talent s’indigne qu’on lui refuse l’accès à Baby et Nepal, et rejette intégralement le verdict prononcé par les vétérinaires de la ville de Lyon :
« C’est de la mauvaise volonté ! On peut voir qu’ils sont bien portants. S’ils avaient vraiment la tuberculose, ils seraient bien plus maigres que cela aujourd’hui, et tout le parc serait en quarantaine. (…) Et puis, comme pour les humains, la tuberculose se soigne. Mais là, ils en ont fait une affaire personnelle. (…) De toutes façons, on va les sauver, par la force s’il le faut, mais on va les sauver. »
Baby et Nepal, les deux éléphants du parc de la Tête d’Or. Crédits : Yann Samain/Rue89Lyon
Florence Ollivet-Courtois, vétérinaire du cirque, décidée aujourd’hui à faire elle-même les prélèvements, dénonce de son côté l’attitude des autorités, ainsi que « l’euthanasie de principe », « déjà remis en cause, notamment aux Etats-Unis, pour les vaches tuberculeuses ». Pour elle, la décision d’euthanasier les éléphantes, sans analyses plus poussées, risque de créer un précédent désastreux pour toutes les structures sanitaires « de France et d’ailleurs ».
La préfecture avait signalé la veille, lundi, qu’elle n’autoriserait pas l’accès de l’enclos des éléphantes à la vétérinaire, attendant la décision du Conseil d’Etat sur l’avenir des pachydermes, prévue le 20 février prochain.
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