Après avoir plaidé pour la mise en valeur du risque, tout en voulant se démarquer du mouvement des pigeons, les moineaux, insatisfaits par le rapport Gallois et les mesures retenues par le gouvernement, ont décidé de faire des propositions pour les start-up et les PME. Parmi eux, un ancien étudiant lyonnais, Benjamin Suchard :
« En commandant à Louis Gallois un rapport sur l’industrie, le gouvernement s’est penché sur seulement 12% des emplois en France. Certes, il est vital de réindustrialiser la France, mais nous pensons qu’il est également important de donner les moyens à ce qui peut permettre à la France de tirer son épingle du jeu dans la compétition mondiale : l’innovation et les services à fortes valeurs ajoutées. »
Parmi les idées qu’ils veulent évoquer lors d’un rendez-vous demandé au gouvernement : « créer un contrat start-up dont les conditions sont plus souples, et dont une partie de la rémunération peut être facilement alignée sur les résultats et des objectifs fixés ; la création d’un guichet unique des start-up dans chaque région avec une assistance comptable, juridique, financière, en ressources humaines, propriété intellectuelle etc. »
« Cette mesure peut s’accompagner d’un chèque service à dépenser chez les professionnels afin de faciliter l’accompagnement des entrepreneurs. C’est à ce même guichet que l’entrepreneur ferait toutes ses démarches administratives qui devront toutes être dématérialisées », estiment-ils.
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