Le maire socialiste de Lyon aime à se positionner en baron local, en électron libre qui ne se ferait pas dicter sa conduite par « Paris ». Et si Gérard Collomb a envie de critiquer la politique menée par Jean-Marc Ayrault et l’attitude du président François Hollande pour lequel il a fait campagne, il ne se gêne donc pas. C’est donc au Figaro qu’il a confié son diagnostic et auprès de qui il a choisi d’égratigner (gentiment) l’action menée par ses amis de Paris.
Pour sa part, le sénateur-maire plaide pour :
« Une véritable politique de flexisécurité qu’il faut mettre en œuvre, qui assure la protection individuelle des salariés et qui permette aux entreprises de ne pas être prisonnières de structures figées ».
En dehors de ces préconisations, c’est surtout de la pédagogie et une « ligne claire » que Gérard Collomb demande à François Hollande. Pendant la campagne présidentielle, le maire de Lyon avait déjà sous-entendu que Hollande, alors candidat pour les socialistes, n’était pas suffisamment dans l’action.
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