La mairie de Villeurbanne a assigné les Roms du campement du parc de la Feyssine. L’audience de référé se tiendra ce vendredi 31 août à 14h30 au Tribunal administratif de Lyon.
Une cinquantaine de Roms a en effet élu domicile dans le parc public de la Feyssine, depuis début août, après leur expulsion du squat de l’avenue Salengro. Un terrain propriété de la ville de Villeurbanne. C’est notamment suite à cette évacuation que, dans une tribune parue dans le journal Le Monde, le maire (PS) Jean-Paul Bret, avec d’autres élus locaux socialistes, avait soutenu le gouvernement dans sa volonté de démanteler les « campements illicites de Roms ».
La requête en référé rédigée par le cabinet Jakubowicz (qui représente la Ville de Villeurbanne) expose brièvement quelques arguments pour demander l’expulsion. On peut lire notamment :
« le Parc Naturel de la Feyssine abrite des espèces protégées dont la préservation ne peut qu’être menacée par ce type d’occupation ».
Plus classique dans une demande d’expulsion, le cabinet d’avocats évoque des « problèmes (…) en matière de sécurité et de salubrité publique », d’« immondices (qui) jonchent le sol, dégageant une odeur pestilentielle », d’un « réel risque d’incendie dans le parc » et de « risques de noyades » pour les occupants.
Aucune solution de relogement n’est à ce jour prévue pour ces squatteurs du parc de la Feyssine.
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