Lundi, ils étaient entre 80 et 100 à se rassembler devant l’hôtel de ville de Lyon pour demander l’ouverture de négociations à Gérard Collomb.
Armans Creus de la CGT :
« On entre dans une troisième semaine de grève et Collomb refuse toujours de négocier. Ce n’est pas un mouvement qui demande des augmentations salariales mais qui défend le service public ».
Dans un entretien au Progrès (papier), paru ce mardi 27 mars, Gérard Collomb rejette la responsabilité de la situation sur les syndicats :
« Nous essayons de négocier mais nous n’arrivons pas à trouver d’interlocuteurs. Les syndicats évoluent constamment dans leurs revendications et font des déclarations contradictoires ».
Problème : pour Gérard Collomb, comme il le réaffirme dans cet entretien, « un point n’est pas négociable : la nouvelle redistribution géographique de la collecte entre régie et entreprise ».
Or, ce point est la raison centrale de la grève menée par l’intersyndicale* puisque les syndicats refusent que la gestion de la collecte des déchet de Lyon et Villeurbanne soit confiée aux entreprises.
Le blocage est donc total.
Ce mardi matin, dans un communiqué, le Grand Lyon parle d’une « situation (qui) s’améliore sensiblement avec une moyenne du nombre de grévistes de 33,27% (contre 40% lundi 26 mars) ».
Armand Creus de la CGT affirme, au contraire, que « le mouvement ne s’effrite pas » :
« Malgré les huissiers et l’utilisation abusive des intérimaires, les éboueurs ont reconduit massivement la grève ».
*CGT, UGICT-CGT, FNACT-CFTC, CFDT, FO, FA-FPT, UNSA
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