Les chiffres 2011 sont tombés. Après un mois de décembre plus dur que celui de novembre (+ 1,5 % en région contre + 1 % en France), le bilan peut être dressé : + 5,3% sur un an ( + 5,6 % en France).
Il ne s’agit que des chômeurs de catégorie A, c’est à dire ceux qui n’ont pas effectué la moindre heure de travail.
Les chiffres sont tellement mauvais que le préfet de Rhône-Alpes, Jean-François Carenco, a tenu à ajouter son commentaire au bas des statistiques transmises mensuellement par son service presse :
« Avec huit mois consécutifs de hausse, nul ne peut se réjouir. Notre première réflexion doit être pour ceux qui se retrouvent au chômage ».
Merci pour eux. Jean-François Carenco estime, malgré tout, que le « marché du travail à l’embauche donne des signes positifs. Mais il est clair que l’embauche ne suffit plus et qu’un certain nombre d’entreprises en difficulté entraîne des licenciements économiques importants ».
Les inscriptions à Pôle Emploi pour licenciements économiques ont en effet augmenté de 21,5 % au cours du dernier trimestre 2011 comparé aux trois mois précédents.
Le préfet a fini son communiqué en entonnant le discours martial de la « guerre déclarée au chômage » pour appeler « tous les employeurs, investisseurs, consommateurs, banques à se mobiliser pour protéger et créer des emplois, jour après jour avec persévérance ».
- Pour décembre 2011, le département qui connaît la plus forte hausse est la Haute-Savoie (+ 2,9 %).
- Le département qui s’en sort le mieux est l’Ardèche après avoir été celui qui avait connu la plus forte hausse en novembre (+ 0,7 %).
- Le Rhône connaît une progression de ses chômeurs de 1,1 %.
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