Il est venu ce mercredi parler de son oeuvre, qui sera montrée dans le cadre d’une vaste rétrospective, et de ses projets musicaux (car il donnera quatre concerts avec son groupe au troisième étage du musée).
Crédit : Thomas Francillard
En l’espace d’une heure de conférence de presse, l’artiste est passé de la psychanalyse :
« Depuis que je suis né j’ai des manques, c’est comme ça, il faut arriver à s’arranger avec cela. »
… à la provoc’ (attendue quand même) :
« Si à 70 ans on me donne les honneurs je monte sur la table et je pisse sur la table. »
… en passant par l’analyse express du marché de l’art :
« Depuis les impressionnistes, sauf pour Soulage avec le Japon, on ne peut pas dire qu’on fait des merveilles à l’étranger. Pourtant, il y a des mouvements en France qui sont bien plus importants qu’en Italie ou en Allemagne. »
… et par la confession de goûts musicaux relativement sûrs :
« Le rock c’est une musique simple, bâtarde, c’est pour ça que j’aime le rock. Enfin là je fais plutôt de la variété, de la chanson populaire française, que j’aime bien, enfin pas celle de Michel Sardou. »
Véritable star dans les années 1980, l’artiste est au moins autant déconsidéré par une part de la critique que le mouvement auquel on l’affilie, la Figuration Libre, née dans les années 1970. Thierry Raspail, directeur du MAC, espère donc en donner une image moins « caricaturale », pour reprendre le terme de Combas ce matin, en dévoilant un maximum des facettes du personnage. Il devrait rester deux mois à Lyon pour peindre des oeuvres inédites sur place, sous les yeux des gens qui ne manqueront pas de se rendre en masse au musée, comme cela avait été le cas pour les expos Andy Warhol, ou encore Keith Harring.
Robert Combas, Greatest hits. Du 24 février au 15 juillet 2012 au MAC.
Expo Keith Harring au MAC de Lyon :
Exposition Keith Haring au MAC Lyon par maclyon
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