Crédit photo : Mickaël Draï
Bernard Rivalta, président socialiste du Sytral, l’autorité directrice des transports en commun lyonnais, devra bel et bien rembourser un total d’indemnités trop perçues entre janvier 2002 et avril 2005, qu’il s’était lui-même attribué. Le Conseil d’Etat a tranché sur le remboursement d’une somme totale de 108 000 euros, et vient donc de rejeter le pourvoi en cassation que Rivalta avait mené, contestant une décision de la Cour administrative de Lyon du 14 mai 2009, selon leprogres.fr.
De la même façon, le Conseil d’Etat a rappelé au vice-président UMP du Sytral, Georges Barriol, qu’il était également redevable de la somme de 46 000 euros. S’il a multiplié les recours devant la Justice pour faire annuler cette décision, Bernard Rivalta avait toutefois déjà commencé à rembourser, tout comme son vice-président. Le président du syndicat mixte des transports pour l’agglo lyonnaise avait fixé ses propres indemnités mensuelles à plus de 3200 euros, ce qu’avait dénoncé l’élue villeurbannaise et membre du Sytral Béatrice Vessilier (Europe Ecologie/Les Verts).
Bernard Rivalta ne manque pas une occasion de gêner ses soutiens locaux, dont font partie Gérard Collomb et ses élus les plus proches : en 2009, on découvrait qu’il devait également trente années de cotisations au PS.
Aller plus loin
Rivalta mène grand train avec l’argent public du Sytral.
Bernard Rivalta, une machine à se faire détester.
Bernard Rivalta : « quand faut payer, faut payer ».

Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles. Nous avons besoin de 30 000 euros au 16 avril pour continuer d’être ce contre-pouvoir local l’année prochaine.
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
- Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
- Des réseaux sociaux hostiles : Facebook, X, mais aussi Google, ces plateformes invisibilisent de plus en plus les médias indépendants en ligne.
- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de votre soutien : abonnez-vous ou faites un don à Rue89Lyon !
Chargement des commentaires…