Ils étaient dans le fourgon blindé, aux côtés de Toni Musulin, le jour où celui-ci a décidé de voler les 11,6 millions d’euros qu’ils transportaient. Les convoyeurs Didier Matrundola et Philippe Ferrero contestaient hier devant les Prud’hommes les sanctions prises à leur encontre par leur employeur Loomis, liées selon eux à ce spectaculaire vol.
L’entreprise de transport de fonds avait mis à pied trois jours Didier Matrundola, lui reprochant d’avoir laissé Musulin retirer une somme trop importante à la Banque de France, et de l’avoir laissé faire une halte irrégulière sur le trajet initialement programmé. Matrundola a fini par être licencié, un an après ces faits exceptionnels, pour « avoir refusé de mettre un gilet pare-balle ». Ferrero a quant à lui échappé de peu à la même sanction, et avait par ailleurs reçu un avertissement pour avoir laissé Musulin seul quelques minutes. Une décision devrait être rendue le 17 février 2012.
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