Il s’agit d’un cas d’école des ratés de la décentralisation conjugués à l’épineuse question des emprunts toxiques des collectivités. L’Ain a beau être l’un des départements les plus riches de France (par personne), les finances du conseil général sont plombées. Il ne peut donc pas recruter les pompiers professionnels (qui sont devenus des fonctionnaires territoriaux) nécessaires alors que les interventions augmentent du fait de l’accroissement de la population. Conclusion : mieux vaut ne pas avoir à composer le 18.

Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles. Nous avons besoin de 30 000 euros au 16 avril pour continuer d’être ce contre-pouvoir local l’année prochaine.
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- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
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