« Stop génocide à Gaza, halte aux massacres au Liban, cessez-le-feu ! » Comme chaque semaine, le collectif 69 Palestine appelle à une manifestation samedi 26 octobre. Celle-ci prendra la forme d’un rassemblement à 15 heures, place de la République (Lyon 2e).
Les demandes des militant·es restent les mêmes depuis plus d’un an : un cessez-le-feu permanent, la levée du blocus sur Gaza par l’armée israélienne qui bloque les acheminements d’aide humanitaire, sanctions contre l’État hébreu, l’arrêt des livraisons d’armes, la reconnaissance par la France de l’État de Palestine… et la fin des bombardements au Liban.
Cette semaine, un sommet pour le Liban à Paris
Un rassemblement qui intervient dans un contexte national particulier. Jeudi 24 octobre, la capitale a accueilli une conférence internationale « de soutien à la population et à la souveraineté du Liban ». Ce sommet, voulu par Emmanuel Macron, a eu pour but de réfléchir à un cessez-le-feu et à l’organisation de l’aide humanitaire. Il devait aussi permettre de travailler autour de la question de la souveraineté libanaise.
Selon un décompte de l’Agence France presse (AFP), 1 300 Libanais seraient morts depuis le début de l’attaque israélienne, le 23 septembre dernier. Cette semaine, les casques bleus de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) ont affirmé être directement visés par des tirs israéliens. Cinq soldats onusiens ont été blessés.
Israël justifie son invasion du sud-Liban par la lutte contre le djihadisme et bombarde le territoire depuis un mois. Hassan Nasrallah, le chef et fondateur du Hezbollah, un groupe paramilitaire chiite ennemi d’Israël, a été tué dans un bombardement israélien le 27 septembre à Beyrouth. Le ministère de la Santé libanais dénonce des « massacres » et des « crimes de guerre ».
Un rassemblement pour la libération de Georges Abdallah
Le collectif 69 Palestine et d’autres associations lyonnaises (la fosse aux Lyons, IEP en lutte, Lyon antifa, etc.) ont aussi appelé à un rassemblement pour la libération de Georges Abdallah, jeudi 24 octobre. Ce militant communiste libanais, considéré en France comme le chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise (FARL), a été condamné en 1986 à la réclusion à perpétuité pour complicité dans l’assassinat de diplomates israéliens et américains à Paris, en 1982.
Cet appel à sa libération est aussi soutenu à l’échelle nationale, notamment par La France Insoumise.
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