« Voilà 9 mois que nous dénonçons les massacres quotidiens à Gaza », s’indigne le collectif 69 Palestine dans son communiqué appelant à une nouvelle manifestation, samedi 27 juillet. Il donne rendez-vous à 15h, place de la République (Lyon 2e) pour continuer de demander un cessez-le feu « total et permanent » en Palestine.
Une manifestation pour dénoncer « 290 jours d’horreur » en Palestine
Selon les chiffres du ministère de la santé de Gaza, administrée par le Hamas, ce sont plus de 39 000 personnes qui sont mortes depuis le 7 octobre 2023. Un bilan qui pourrait être sous-estimé, selon la revue The Lancet qui estime que ce sont 186 000 personnes, voire plus, qui ont possiblement perdu la vie au cours du conflit, directement ou indirectement. Ce sont en grande partie des civils.
Les bombardements continuent dans l’enclave palestinienne assiégée, dont le blocus par l’armée israélienne empêche toujours un acheminement correct de l’aide humanitaire. Les institutions internationales comme l’Unicef et l’OMS ne cessent de s’alarmer. Mardi 23 juillet, cette dernière a déclaré être « très inquiète » face aux risques d’épidémie à Gaza, comme la poliomyélite (polio).
Face à ces « 290 jours d’horreur », le collectif 69 Palestine annonce dans son communiqué : « On ne s’habitue pas ! on reste mobilisé.e.s. »
Un rassemblement à Lyon dans le contexte des JO
Le rassemblement du samedi 27 juillet à Lyon ne manquera sans doute pas de mentionner le contexte des JO 2024 à Paris. La présence d’Isaac Herzog, président de l’État d’Israël, pendant la cérémonie d’ouverture prévue vendredi 26 juillet est vivement contestée. Tout comme la participation d’athlètes israéliens à ces Jeux.
Le député LFI Thomas Portes s’est attiré les foudres d’une partie de la classe politique française après avoir déclaré le 20 juillet que « les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux olympiques à Paris. Il faut utiliser cette échéance, tous les leviers que nous avons, pour créer des mobilisations ».
Une déclaration à laquelle le président de la République, Emmanuel Macron, n’a pas manqué de répondre en affirmant le contraire. Il a même ajouté que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou « serait le bienvenu s’il venait ».
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