Six mois de conflit, six mois de mobilisation. Le collectif 69 Palestine organise une nouvelle manifestation ce samedi 20 mars. Il donne rendez-vous, place des Terreaux (Lyon 1er) à 15 h, pour demander une nouvelle fois la fin du génocide à Gaza.
Selon le ministère de la santé du Hamas, le conflit a entrainé, depuis le 7 octobre, la mort de plus de 33 000 personnes. En grande partie des femmes et des enfants.
À Lyon, une manifestation du collectif 69 Palestine pour maintenir la pression
Bombardements quotidiens, « famine organisée », blocage de l’aide humanitaire… Le collectif 69 Palestine dénonce les exactions d’un « gouvernement criminel ».
« Il faut poursuivre la mobilisation qui a permis d’aboutir à des résultats : des instances internationales et des États réclament un cessez-le-feu, certains États décident l’arrêt des livraisons d’armes à Israël », déclare le collectif dans son communiqué.
C’est notamment le cas du Canada, de l’Italie et de l’Espagne. Les États-Unis et l’Allemagne, principaux fournisseurs d’armes de l’État Hébreu, ont rejeté, le 5 avril dernier, une résolution du Conseil de l’Organisation des Nations Unies (ONU) exigeant l’arrêt de toute vente d’armes à Israël.
En Palestine : « Un paysage humanitaire infernal »
« Le Moyen-Orient est sur le fil du rasoir », a déclaré Antonio Guterres, chef de l’ONU, devant le Conseil de Sécurité, jeudi 18 avril. Il y a une semaine, l’Iran a mené une attaque directe contre Israël en réponse à la frappe attribuée à l’aviation israélienne, le 1er avril, sur son consulat à Damas, en Syrie.
Face à la crainte d’une escalade régionale du conflit, Antonio Guterres a exhorté la communauté internationale à avancer vers une solution à deux États, Israël et Palestine. Il a de nouveau exprimé le « besoin clair » d’un « cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza », de la libération de tous·tes les otages et de « l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire ».
Pour lui, le conflit a créé, en six mois d’opérations militaires, « un paysage humanitaire infernal ».
En France, un climat politique tendu vis-à-vis de la Palestine
En France, la situation politique est de plus en plus tendue. En témoigne la polémique après l’interdiction à Lille d’une conférence sur la Palestine, avec Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Rima Hassan (LFI), réfugiée palestinienne naturalisée française.
Une nouvelle réunion publique, en présence de la juriste et candidate LFI aux élections européennes, est prévue le 2 mai à Vénissieux. Elle sera accompagnée de Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale et d’Idir Boumertit, député LFI de la 14e circonscription du Rhône.
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