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Un nouveau rassemblement de soutien au peuple palestinien, attaqué presque sans interruption par l’armée israélienne depuis les attentats du Hamas du 7 octobre, est prévue samedi 2 mars à Lyon. Le collectif 69 pour la Palestine a fixé le rendez-vous à 15 h, place Bellecour.
De nouveau, le collectif demande « une paix juste et durable », n’étant envisageable selon lui que « dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, de l’arrêt de la colonisation et de la fin de l’occupation israélienne, dans le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU. »
Le bilan des 144 jours d’offensive militaire israélienne est lourd. 30 000 mort·es à Gaza, une grande majorité des civil·es. 1,7 millions de déplacé·es à l’intérieur du territoire, dont 1,3 millions rien qu’à Rafah, ville du sud de l’enclave, devenue dernier refuge pour les Gazaouis fuyant les bombardement israéliens.
Une manifestation pour protéger Rafah, ville « refuge » de Palestine, sous les bombes
Les conditions de vie y sont terribles. Considérée par l’État hébreu comme le « dernier bastion du Hamas », Rafah subi d’intenses bombardements et le premier Ministre Benyamin Netanyahou a réaffirmé dimanche le lancement prochain d’une opération terrestre.
Dans un communiqué ne fournissant pas plus de détails, il a également présenté « un plan pour l’évacuation des populations des zones de combat dans la bande de Gaza ». La semaine dernière, Israël avait menacé de lancer son offensive au moment du Ramadan, devant débuter cette année le 10 mars, si les otages israéliens n’étaient pas libérés.
« La poursuite de cette offensive israélienne est en flagrante violation des ordonnances de la Cour Internationale de Justice, qui pointe des signes concordants d’un génocide en cours », souligne le collectif 69 pour la Palestine dans son communiqué.
Lundi 26 février, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a déclaré qu’une telle attaque « ne serait pas seulement terrifiante pour plus d’un million de civils palestiniens qui s’y abritent ; elle sonnerait également le glas de nos programmes d’aide ». Une semaine plus tôt, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, affirmait lors d’un point presse : « Gaza est devenue une zone de mort ».
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