Du drag des années 2000 au Toï toï le Zinc
Bookez vite la date : les Maxiqueers débarquent au Toï toï Le Zinc, le vendredi 3 novembre. Pour cette deuxième édition du « Death match », six artistes de la scène drag lyonnaise s’affronteront lors de lipsyncs (des playbacks) sur des tubes du début des années 2000. Vous pourrez y retrouver Max Miller, Guillotière, Joli Cœur, Malediction et Jessie Jaime ainsi qu’un jury de trois autres drag queen et king. Petit plus pour les petites bourses : le prix est au choix, à partir de 7 euros.
Les Maxiqueers, au Toï toï, de Villeurbanne, le 3 novembre. À partir de 7 euros.
En immersion dans les micro-mondes du TNG
Comme toujours, le théâtre Nouvelle Génération innove. Micro-Mondes est un festival de spectacle vivant et multimédia, dédié à la création contemporaine et en particulier aux formes artistiques immersives. L’événement, qui a lieu tous les deux ans, propose des « cross-overs » innovants entre les artistes issus du théâtre, du numérique ou encore des arts plastiques.
Dans les diverses créations qui seront proposées entre Lyon et Villeurbanne tous les sens seront en éveil. Parfois, il sera même interdit de ne pas toucher ! Le festival propose des productions pour tous les âges, et porte une attention particulières aux jeunes publics.
Micro-Mondes, le festival des arts immersifs, du 14 au 26 novembre dans toute la Métropole.
Penser l’après : mode d’emploi
Réfléchir au monde de demain et éclairer les grands débats contemporains : c’est l’idée de Mode d’emploi, le festival d’idées de la Villa Gillet. Du 13 au 18 novembre, 20 ateliers et rencontres sont programmés autour de thématiques telles que les conflits politiques, les liens entre démocratie et religion, la place du journalisme dans monde assailli d’information, l’écologie…
40 chercheurs, philosophes, politistes, sociologues, anthropologues et journalistes sont invités, dont les économistes Thomas Piketty et Julia Cagé.
Mode d’emploi, du 13 au 18 novembre à la Villa Gillet (Lyon 4e).
Un peu d’acid à la Rayonne
Après son inauguration mi-octobre, le CCO La Rayonne prend le rythme de croisière de sa programmation. Il devient un nouveau lieu de concerts lyonnais pour les amateurs et amatrices de musique électronique.
Le 11 novembre, la salle villeurbannaise accueille une des figures de la scène techno et acid : Jacidorex. La tête d’affiche sera accompagné de FLKN, qui a signé sur le label Neoacid de Jacidorex, et d’un artiste lyonnais, Encoded Data. Une première au CCO pour le collectif Encore !, qui chapeaute de nombreuses soirées de la nuit lyonnaise.
Encore X Unfaced : Jacidorex, Flkn, Encoded Data, au CCO La Rayonne, le 11 novembre
Grand ReporTERRE #8 : Comment se mobiliser contre le racisme ?
Grand ReportTERRE et de retour au théâtre du Point du Jour (Lyon 5e) pour une huitième session. Le principe? Des journalistes et artistes se réunissent pour « mettre en pièce » un sujet d’actualité.
40 ans après la marche pour l’égalité et contre le racisme, et plusieurs mois après les événements autour de la mort de Nahel, l’artiste Lucie Berelowitsch et la journaliste Rohkaya Diallo, accompagnées de la chanteuse Cindy Pooch, s’interrogent, le temps d’un spectacle inédit, sur la mémoire de l’histoire de ces mobilisations collectives autour du racisme, des violences policières et des émeutes en France.
Grand ReporTERRE #8, les 7 et 8 novembre à 20h, au théâtre du Point du Jour (Lyon 5e).
A la bibliothèque : le dessinateur Willem sous toutes les coutures
L’expo Willem continue à la Part-Dieu. La bibliothèque de Lyon poursuit une grande rétrospective sur cette figure majeure du dessin satirique des 50 dernières années. Une œuvre complète qui permet de comprendre le travail de dessinateur (et ses difficultés) depuis 1960… Une exposition montée en partenariat avec la bibliothèque nationale de France et l’association Ça presse.
Willem, rire du pire, à la bibliothèque municipale de la Part-Dieu, ouverte de 10 à 19h.
Théâtre, cirque et musique aux Clochards célestes
On vous propose aussi une sortie intimiste dans les pentes de la Croix-Rousse. La Cie Zia, venue tout droit de Lorraine, pose ses valise au théâtre des Clochards célestes, du 15 au 20 novembre. Dans une mise en scène poétique et musicale, la compagnie revisite La Folle allure, œuvre de l’écrivain Christian Bobin. La pièce raconte l’histoire de Lucie, jeune femme qui a grandi dans l’intimité d’une troupe de cirque (une ambiance que l’on retrouve dans l’accompagnement musical) et qui rêve d’ailleurs. Une plongée onirique dans les souvenirs de l’enfance qui interroge notre passage à l’âge adulte.
La Folle allure, d’après Christian Bobin, adaptation de Suzie Baret-Fabry, du 15 au 20 novembre au théâtre des Clochards célestes (Lyon 1er).
Dava, un duo d’humoristes complètement à l’ouest
Dava est un peu à l’humour ce que dada est à la littérature. Dans un style inclassable, oscillant entre l’absurde et l’humour noir, Sacha Béhar et Augustin Schackelpopoulos revisitent l’actualité avec un humour ultra-référentiel. Le duo parisien se déplace très rarement dans les DOM-TOM en région, alors profitez-en ! Avertissement pour les non-initiés : n’ayez pas peur d’être gênés, ça fait partie du spectacle !
Dava 9, le 18 novembre à 19h, au théâtre à l’Ouest de Décines-Charpieu (dernières places disponibles)
Au musée des Confluences : l’amour s’expose
L’amour avec un grand A, le crush, les passions, l’amour donné à son enfant, l’amour un jour, l’amour toujours… Bref, c’est l’amour sous toutes ces coutures qui est exploré au musée des Confluences ce mois de novembre.
Ce sentiment est présenté dans des photos, des statues ou encore des histoires. Conscient de la difficulté d’embrasser ce phénomène, le musée organise même des visites guidées de cette exposition. Trois dates sont prévues pour cela : les 4 et 5 novembre ainsi que le 25 novembre. Selon nos informations, il est important d’être guidé pour parler de ce sujet au combien complexe.
À nos amours, au musée des Confluences, ouvert de 10h30 à 18h30, du mardi au dimanche.
Intra-Muros : le triomphe de Michalik de retour à l’Odéon
Alexis Michalik est agaçant. Il est beau, drôle, talentueux, et tout ce qu’il réalise est adoubé par la critique – et le public. Illustration le 24 octobre dernier, pour la seconde – première – de sa pièce Intra-Muros au théâtre Comédie Odéon (Lyon 2e). Il avait déjà fait un triomphe il y a deux ans. Standing-ovation.
Dans une mise en scène léchée portée par un casting lyonnais au diapason (Étienne Diallo, Bruno Fontaine, Yohan Genin, Amandine Longeac, Caroline Ribot), Intra-Muros raconte les parcours entremêlés de cinq passionnés de théâtre aux parcours de vie totalement différents, dans le huis-clos sombre d’un centre pénitentiaire. Une pièce subtile, haletante, et profondément humaine.
Intra-Muros, du mardi au samedi à 19 heures au théâtre Comédie Odéon, jusqu’au 24 janvier.
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