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A Lyon, un pic de pollution à l’ozone conséquence de la canicule extrême

La canicule extrême, que nous connaissons à Lyon, a fortement dégradé la qualité de l’air avec un pic de pollution à l’ozone depuis mercredi 23 août.

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L'autoroute A7 au niveau de la Confluence à Lyon ©Thomas Francillard/Rue89Lyon

Jusque-là, malgré la chaleur, la qualité de l’air ne s’était pas trop dégradée à Lyon cet été 2023. Il a fallu la canicule extrême que nous connaissons depuis le début de la semaine pour que le niveau « information-recommandation » à la pollution soit activé par la préfecture du Rhône mercredi 23 août au soir.

Jeudi, la qualité de l’air est toujours « mauvaise » (voir illustration ci-dessous) pour le bassin Lyon/Nord Isère.

L’organisme en charge de la surveillance de la qualité de l’air, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, annonce une possible dégradation pour les prochaines heures avant l’arrivée des orages attendus vendredi qui devraient avoir pour effet de chasser une partie des polluants :

« L’arrivée d’une perturbation dans les prochains jours entraînera la levée d’un vent du sud sensible, et pourrait localement faire augmenter les concentrations d’ozone au-dessus du seuil d’information et de recommandation au moment de la bascule ».

Pour rappel, à chaque saison, ses pics de pollution. Cette pollution à l’ozone est une pollution secondaire d’été due à l’interaction entre les rayons du soleil et les polluants émis par les véhicules.

L’hiver, nous avons plutôt affaire aux pics de pollution aux particules fines. Sans parler de la pollution de fond.

Canicule, pic de pollution à Lyon et… des recommandations

Contrairement à l’été 2022 où le seuil « niveau d’alerte N1 » avait été activé par la préfecture dès le mois de juin, le « niveau information-recommandation » n’implique aucune mesure contraignante.

La circulation en fonction des vignettes définie par l’arrêté préfectoral de novembre 2017, dite « circulation différenciée » n’est donc pas mise en place.

Dans son communiqué, la préfecture du Rhône se borne à lister des « recommandations sanitaires et comportementales », à savoir tout ce que les collectivités, agriculteurs et industriels pourraient faire… s’ils le souhaitent.


#Pollution

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