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Sorties à Lyon : la sélection culture de la rédaction du 28 juin au 4 juillet

Semaine pour le moins éclectique du côté des sorties à Lyon : avec notamment des envies de voyages (Afrique, Afghanistan, Amérique), un déménagement et quelques frissons. Avec vos suggestions en commentaires.

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Sorties à Lyon

Tout un art

Splendide exposition que celle des 230 objets d’art africain issus de la collection d’Ewa et Yves Develon, au musée des Confluences. On peut y voir bien sûr essentiellement des statuettes, des masques, des bijoux, pour mieux se familiariser avec leur usages religieux ou sociaux (rituels, cérémonies, affirmation d’un statut social…). Et appréhender leur côté bien vivant car au cœur de la vie. À voir absolument, pour la beauté des objets et pour le savoir qu’ils prodiguent, que l’on soit familier ou non de l’art africain.

Afrique, mille vies d’objets. Au Musée des Confluences, jusqu’au 18 février 2024.

Vous avez un message

En août 2021, alors que les talibans faisaient leur triste retour au pouvoir en Afghanistan, neuf jeunes filles de l’Afghan Girls Theater Group (seule troupe de théâtre afghane entièrement composée de femmes) fuyaient leur pays, où le théâtre n’étaient soudain plus très bien vu). Elles trouvaient refuge en France. Trois soirs durant, on pourra avoir le plaisir de les voir sur la scène du TNP grâce notamment au metteur en scène Jean Bellorini qui les met en scène dans une variation d’Antigone de Sophocle baptisé Les Messagères. Un titre ô combien symbolique. Les neuf jeunes femmes y jouent tous les rôles, y compris masculins, en dari sous titré en français.

Les Messagères. Au TNP, du 28 au 30 juin.

Dylan est toujours Dylan

La venue de Dylan à Lyon (ou ailleurs, mais en l’occurrence, ici c’est à Lyon, ça tombe bien), est toujours un événement. C’est donc l’occasion de voir le pape du folk (et du rock) américain, toujours aussi increvable, et d’avoir la surprise de versions inédites de ces chansons, Dylan n’ayant jamais joué deux fois la même version d’une chanson. Ce n’est pas toujours garanti sur facture (le maître a ses mauvais jours, comme tout le monde) mais c’est un morceau d’histoire. Qui plus est, son dernier album, Rough & Rowdy Ways, est impeccable. N’espérez pas vous répandre sur les réseaux pendant les deux heures du concert, c’est un concert phone free (il faudra donc faire babysitter votre smartphone ou le ranger dans un sac prévu à cet effet).

Bob Dylan. À l’Amphi 3000, les 29 et 30 juin.

Les déménageurs villeurbannais

Il y a 60 ans le CCO naissait du côté du campus de la Doua. En 2023, le Centre culturel oecuménique s’apprête à tourner une page en déménageant du côté de La Rayonne à quelques 5 kilomètres de là, où il avait déjà établi une partie de leurs quartiers.

Le centre vous invite à venir l’aider à porter ses cartons. Symboliquement, puisqu’il s’agit essentiellement de déplacer les symboles du lieu au cours d’un défilé festif et artistique marqué par quelques étapes (criées publiques, concerts, dépôt des archives au Rize, découverte d’une fresque…). Rendez-vous du côté de l’ancien CCO à 10h30 pour un dernier hommage et début du cortège vers midi. Les festivités s’achèveront par une after faite de concerts à partir de 18h sur le nouveau site de l’Autre Soie.

Le Grand déménagement du CCO. À travers Villeurbanne, le 1er juillet.

Le CCO déménage.

Dernier cri

Samedi soir épouvantable en perspective. Un de plus ? Sauf que celui-là s’annonce jouissif pour peu que l’on aime frissonner. Après une première édition rendant hommage aux nouveaux génies de l’horreur (Jordan Peel, Ari Aster, David Robert Mitchell…), l’Institut lumière s’attaque aux « Screams Queens » nouvelle génération. Où l’on retrouve Ari Aster et son Midsommar (avec Florence Pugh), mais aussi une adaptation tech très réussie de L’Homme invisible (Invisible Man, avec Elizabeth Moss, tendue comme un string), l’étrange The Witch de Robert Eggers (avec Ana Taylor-Joy, ambiguë comme jamais). Et le jouissif, c’est le cas de le dire, X de Ti West (un tournage de porno rencontre l’horreur du grand âge). Il paraît qu’à l’Institut Lumière, personne ne vous entend crier.

Les Nouveaux maîtres de l’horreur, vol.2. À l’Institut Lumière, le 1er juillet.


#Culture

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