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Sorties à Lyon : la sélection culture de la rédaction du 18 au 24 janvier

Pour vos idées sorties à Lyon, un festival musical, une école et beaucoup de théâtre – pour rire et s’émouvoir – cette semaine du 18 au 24 janvier dans la nouvelle sélection culture de la rédaction. À compléter par vos bons plans en commentaires.

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Sorties à Lyon Hate Radio Milo Rau Photo Daniel Seiffert

Festival branché

Chaque année, entre la galette et la chandeleur, le Kraspek Myzik, tanière musicale accrochée aux Pentes de la Croix-Rousse, ouvre la saison des festivals. Avec Plug & Play, le Kraspek propose une bonne quinzaine de musique (vraiment) pas comme les autres en balayant tous les genres alternatifs. Folk, punk, rock, électro, chanson, pop, tout y passe du moment que c’est barré et avant-gardiste. En vrac, cette année, Wendy Martinez, Wooden Beaver, Melnelson, The Despentes ou la légende folk Emmanuelle Parrenin. Et une clôture au Marché Gare avec Imparfait et Gazzel.

Plug & play, au Kraspek Myzik, jusqu’au 3 février.

Les zinzins de l’actu

Comme nombre d’humoristes ayant pignon sur rue et sur l’actualité, Sophia Aram est bien connue des auditeurs de France Inter, notamment pour ses billets acides. Le 5ème spectacle de l’humoriste – dont un précédent passage lyonnais avait fait quelques remous – encore « en création », s’amuse de certaines personnes qui ont envahi l’actu ces derniers mois, avec son regard bien à elle. Antivax, complotistes, zemmouriens, petites bourgeoises, poutinolâtres, gilets jaunes jusqu’auboutistes… tous sont passés au lance-flammes de l’humour.

Sophia Aram, au Rideau rouge, du 17 au 21 janvier.

Cahier du retour

Cette saison, le TNP de Jean Bellorini a rendu un triple hommage à Marguerite Duras. Après La Douleur et Les Imprudents, le triptyque se referme avec une dernière pièce. L’acteur Mathieu Coblentz se fait ici metteur en scène et présente L’Espèce humaine. La pièce est fabriquée avec un montage de textes de Duras (La Douleur), de Dionys Mascolo (Autour d’un effort de mémoire) et de Vassili Grossman (L’Enfer de Treblinka). L’Espèce humaine fait écho à l’œuvre du même nom de Robert Antelme, où il relate son expérience comme déporté dans les camps de concentration nazis. La pièce présentée au TNP évoque l’impossible retour à la vie quand on a vécu l’inimaginable et qu’on en est miraculeusement sorti. Une œuvre particulièrement forte.

L’Espèce humaine, au TNP, jusqu’au 28 janvier.

L’Espèce humaine de Mathieu Coblentz. Photo Marion Canelas.

Mauvaises ondes

S’il fallait essayer de comprendre les ressorts de la propagande et l’influence qu’elle peut avoir sur les plus grandes tragédies de l’humanité des deux derniers siècles, il suffit d’écouter la Radio des Mille Collines. Des mois durant, cette station de radio rwandaise a été la grande orchestratrice du massacre des Tutsi en lançant des appels au meurtre répétés, mâtinés de fake news. C’est cette histoire édifiante que narre Hate Radio, le spectacle créé il y a un peu plus de dix ans par le dramaturge suisse Milo Rau, l’un des fleurons du théâtre européen contemporain. Un spectacle sur la puissance des mots et de leur détournement, d’autant plus glaçant qu’il est, faut-il le préciser, exclusivement documentaire.

Hate Radio, au Théâtre de la Croix-Rousse, du 18 au 21 janvier.

L’école du changement

« Et maintenant que faire ? » C’est la question que posera l’événement À l’école de l’Anthropocène en clôture de sa 5e édition. Initié par l’École urbaine de Lyon, le festival propose des animations, des rencontres, des débats, des ateliers, des cours (littérature, philosophie, sciences sociales, droit, biologie…). Tout ça pour nous permettre de mieux appréhender le changement global de notre environnement et notre société via des thèmes aussi divers que l’écologie, la justice, la technologie. Ce qui n’est pas du luxe, il faut bien le dire. De nombreux invités et experts sont invités aux côtés d’auteurs et autrices comme Brigitte Giraud, Sibylle Grimbert, Géraldine Kosiak, Claudie Hunzinger ou Wilfried N’sondé. Que faire alors ? Se rendre au Rize, qui accueille l’événement. Voire y camper.

À l’école de l’Anthropocène, au Rize, du 24 au 28 janvier.

A l’école de l’Anthropocène. Blue Marble. Photo Ronald E. Evans/Nasa

#La sélection culture de la rédac

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