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Sélection de la rédaction : les sorties à Lyon du 30 novembre au 6 décembre

Un Cascadeur, des géants de papier, des presque robots, un bluesman dans l’espace et une brésilienne à Lyon, c’est le programme de la sélection culture de la rédaction pour vos sorties à Lyon (concerts, expos, théâtre…). À vous d’ajouter vos suggestions en commentaires.

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Sorties à Lyon Cascadeur

L’homme qui tombe à pic

C’est le trompe-la-mort de la pop hexagonale. En une petite dizaine d’années, Alexandre Longo, de son nom de scène Cascadeur, a déjà livré une poignée d’albums sublimes aux contours cinématographiques et à la grâce aérienne. Il a aussi connu de jolis succès qui lui ont valu de travailler à plusieurs reprises pour le cinéma ces dernières années.

De retour à l’exercice discographique personnel, le voilà qui a livré cette année le très beau Revenant. Un album dans lequel il s’adonne à sa passion pour les dispositifs choraux et, pour la première fois, au chant en Français. Pour fêter ça, le voici en tournée et de passage à Décines pour un de ses concerts casqués tout en douceur et lévitation.

Cascadeur, au Toboggan, le 1er décembre.

Un oiseau et un violoncelle

Certains ont sans doute entendu parler – et même applaudi Dom La Nena – pour sa participation au duo Birds on the wire, avec la chanteuse Rosemary Standley. Un projet au sein duquel les deux jeunes femmes reprennent des standards, tant du classique ou du folklore mondial que de la pop contemporaine. Mais la violoncelliste et chanteuse brésilienne officie également en solo.

Elle compose ses propres chansons dans une veine « folk de chambre » et en trois langues (brésilien, anglais, français). À l’invitation de l’Opéra Underground, la voici qui vient dynamiter son œuvre en compagnie du quatuor à cordes Momentum. Moment(um) de grâce en perspective.

Dom La Nena et quatuor Momentum, à l’Opéra Underground le 3 décembre.

Géants de papier

À l’heure des écrans, il paraît que le papier se perd. C’est même une certitude… mais pas pour tout le monde. Et surtout pas pour les deux sculptrices suisses qui exposent à la BF15 dans le cadre d’une programmation du Centre culturel suisse hors les murs.

Simone Holliger compose des sculptures monumentales de papier qui s’inscrivent à rebours de la tendance des matériaux lourds de cette discipline. Johana Blanc, elle, met en forme et en volume, des mots et des paroles sur des rideaux ou des coussins. Une célébration des mots et de leurs supports qui fait du bien.

Carta, Johana Blanc et Simone Holliger, à la BF15 jusqu’au 21 janvier.

Carta. Simone Holliger. Contre-poids. Photo : BF15

Robots après tout

On n’est pas des robots, c’est le résultat de l’association de trois photographes (Cécile Cuny, Nathalie Mohadjer et Hortense Soichet) et de trois chercheurs en sciences sociales. Lesquels se penchent sur le monde des ouvriers de la logistique (caristes, manutentionnaires, conducteurs d’engins). Elles abordent leur rapport quotidien et laborieux aux machines qui les accompagnent et qu’ils dirigent. Au départ, il s’agit d’un livre d’entretiens sociologiques illustré de photographies. Voilà qu’il donne lieu à une exposition de ces mêmes photos. Un sujet âpre mais bien plus passionnant qu’il n’y paraît et qui surtout dessine un univers.

On n’est pas des robots, au Bleu du ciel jusqu’au 3 décembre.

On n’est pas des robots. Photo : Hortense Soichet

Le blues des étoiles

L’histoire est connue : lorsque la sonde Voyager décolle pour l’infini et au-delà le 20 août 1977, elle emporte avec elle un disque d’or sur lequel se trouvent des centaines d’informations censées renseigner les aliens sur la culture terrestre. Parmi celles-ci, Dark was the night, cold was the ground, une chanson de Blind Willie Johnson, un bluesman des années 20, mort dans le dénuement.

C’est cette histoire à la fois belle et tragique que le metteur en scène Emmanuel Meirieu s’attaque dans son style inimitable avec l’éponyme Dark was the night, sa dernière pièce. La trajectoire d’un homme dont la vie fut marquée par la ségrégation et qui en mourut (on le refusa à l’hôpital parce qu’il était noir et pauvre) et qui est entré dans l’éternité jusqu’aux confions de l’univers à la vitesse de 16km par seconde. À voir au théâtre de Vénissieux en attendant une programmation en janvier/février aux Célestins.

Dark was the night, au théâtre de Vénissieux le 2 décembre.


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