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Sélection de la rédaction : les sorties à Lyon du 23 au 29 novembre

Concert d’un prodige local du folk, as du beatbox en mode symphonique, festival numérique à l’usage des enfants, exposition de portraits d’un peintre lyonnais… Il y a tout ça dans la sélection de sorties à Lyon de la rédaction. N’hésitez pas à ajouter vos suggestions en commentaire.

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Sorties à Lyon Beatbox Symphonique Tom Thum

Du blues et du folk

Il y en a eu, ces dernières années, des révélations lyonnaises en matière de musique. Mais la plus fracassante, celle qui a mis la plus grosse claque à tout le monde, c’est Theo Charaf. Peut-être parce qu’on n’avait pas vu venir ce musicien élevé au punk à la Croix-Rousse, notamment au sein des Beaten Brats. Il s’est emparé d’une guitare acoustique pour livrer un blues-folk terriblement habité.

Quelques concerts puis un album éponyme ont suffi à Theo pour conquérir la planète folk et l’imposer comme un artiste déjà majeur. Au sortir d’une tournée bien garnie, le jeune lyonnais propose un dernier concert dans l’écrin incomparable de la Chapelle de la Trinité. Un choix raccord, car ses concerts ont toujours un peu des airs de messe.

Theo Charaf, à la Chapelle de la Trinité le 23 novembre

Du beat et du symphonique

Un beatboxer et un orchestre symphonique, tiens donc… C’est le programme pour le moins original proposé par l’Auditorium. D’autant plus original qu’il convoque un prodige, l’Australien Tom Thum, considéré comme la meilleure boîte à rythme humaine du monde, capable de « battre la mesure » mais aussi d’imiter une invraisemblable kyrielle d’instruments. Ici, son talent va à la rencontre de vrais instruments avec le concours du compositeur Gordon Hamilton, qui dirigera également les musiciens de l’Orchestre national de Lyon (ONL) pour l’occasion. Un événement qui se prolongera via un Afterwork de l’Auditorium et deux concerts. Il n’y aura donc pas d’excuses pour rater ça.

Beatbox symphonique, à l’Auditorium les 24, 25 et 26 novembre.

Des enfants et du numérique

Combien de parents se retrouvent en difficulté face aux activités en ligne de leurs enfants ? Tous, sans doute. Pour cette raison, l’association lyonnaise Fréquence Écoles a conçu il y a 9 ans Super Demain, le festival du numérique et des enfants. L’idée : aider les parents à accompagner les enfants dans les mondes numériques.

On y retrouvera ainsi trois espaces dédiés aux jeux de motricité fine, d’apprentissage et de mémoire, des ateliers autour de la data, du jeu vidéo, de la recherche d’info et même des émotions des enfants. Surtout, le festival s’intéresse cette année aux enjeux du corps face à l’outil numérique (à travers, pour ne citer que lui, un Docteur Maboul géant muni de bras robots). Sans oublier des concours très ludiques : quizz, concours de danse Tik Tok, etc. Rien, donc, malgré le sérieux de la chose, pour faire taire la joie des enfants. Super Demain s’adresse à tous ceux âgés de 2 à 12 ans.

Festival Super Demain, à l’Hôtel de la Métropole de Lyon les 26 et 27 novembre.

Super Demain. Photo : Brice Robert

Des L, des G, des B, des T, et plus encore

« Magazine gay mais pas que » approchant doucement de sa centième édition, Hétéroclite a décidé, puisque la culture est son créneau, de lancer son festival. Soit deux jours de rencontres autour du livre LGBTQIA + et féministe qui invite notamment l’Italie (enfin des auteurs italiens) à la fête. L’idée est de faire circuler des idées progressistes sur les problèmes couramment traités par le magazine.

Le tout se fera au cours, notamment, de série de rencontres et de débats portant sur les imaginaires gays, les succès littéraires féministes, les nouvelles formes de mobilisation, etc. En plus de cela, il y aura aussi un atelier d’écriture, une projection ciné et la participation de librairies lyonnaises, de maisons d’éditions et d’associations LGBTQIA+.

Festival Hétéroclite, au Palais de la Bourse les 26 et 27 novembre.

Festival Hétéroclite. Wendy Delorme. Photo : Arsène Marquis

Des visages et des figures

Ce n’est pas pour ses portraits que le peintre lyonnais Patrice Giorda est le plus connu. À tort, sans doute, au vue de l’exposition proposée à la Fondation Renaud. Ce sont pas moins de 150 œuvres qui sont ici proposées.

L’origine de l’expo n’est pas banale. Au départ, une entreprise qui commande au peintre des portraits au fusain de ses salariés. C’est cette série qui est ici présentée. Mais pas que. On y retrouve de nombreux autoportraits mais aussi des nus, des reprises de toiles du mythique portraitiste Vélasquez, encore des nus…

Patrice Giorda, Portraits et figures, à la Fondation Renaud (Fort de Vaise) jusqu’au 23 décembre.


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