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Sélection de la rédaction : les sorties à Lyon du 15 au 22 novembre

Encore une semaine bien chargée du côté des sorties à Lyon. Voici la sélection culture de la rédaction du 16 au 22 novembre.

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Sorties à Lyon Le Roi Lear TNP

Une brise folk souffle sur Lyon

Aujourd’hui mené par le seul David-Ivar, Herman Dune a présenté cette année le premier volume d’une vaste rétrospective de l’œuvre du groupe. Soit plus de 20 ans de chansons doucement folk et joliment pop qui lorgnent vers les grandes plumes US du genre (Lou Reed, Bob Dylan, Jonathan Richman…). Un truc à la nonchalance brevetée que la revisite en guitare-voix rend absolument charmant. Un bonheur n’arrivant jamais seul David-Ivar vient, depuis son exil californien, présenter la chose sur scène avec sa guitare, sa banane et son dollar.

Herman Dune, à l’Épicerie Moderne le 20 novembre.

Du breakdance sur Jean Sébastien Bach à l’Opéra de Lyon

Une jolie rencontre entre breakdance et danse classique : c’est devenu un classique à l’Opéra de Lyon depuis que les Pockemon Crew sont entrés dans le bâtiment. Forts d’une première collaboration nommée Millésime, en 2019, Riayd Fghani, directeur artistique de Pockemon Crew et Alvaro Dule, danseur de l’Opéra, remettent le couvert avec Contrappunto. C’est un quintette qui sévit sur les Suites pour violoncelle de J.S. Bach pour créer un espace dansé d’improvisation et de partage.

Contrappunto, au Théâtre de Vénissieux le 18 novembre.

De l’humour et de la poésie au Théâtre de la Renaissance

C’est l’un des événements de la saison au Théâtre de la Renaissance. Sous la forme d’un opéra zoo-punk (tout un programme) qui convoque sur scène une vingtaine d’artistes, chanteurs et musiciens. Un spectacle, fruit de la collaboration entre le directeur artistique et musicien Antoine Arnera et l’orchestre du Grand Sbam. Celui-ci explore des univers parallèles, entre humour et poésie mais aussi biologie et astrophysique. Il n’y a guère qu’une visite sur place pour se faire une idée de la chose, à voir à partir de 13 ans.

Janus, au Théâtre de la Renaissance, du 16 au 19 novembre.

Janus. Théâtre de la Renaissance. Photo : Marie Desbenoît

Les tirades du Roi Lear au TNP

C’est la troisième incursion de Georges Lavaudant dans le Roi Lear, l’une de ses pièces fétiches, montée pour la première fois en… 1976. C’est donc doublement un classique qui s’articule autour de la fameuse histoire du roi qui entend léguer son royaume à ses trois filles avant que tout ne dégénère en tragédie mortelle, à cause de la sincérité de la benjamine. Lavaudant signe une mise en scène sans surprise mais solide (on n’attend pas autre chose). Et Jacques Weber en Lear est simplement un concentré shakespearien à lui tout seul. Un incontournable.

Le Roi Lear, au TNP jusqu’au 18 novembre.

Des objets qui font corps à la galerie Ceysson & Bénétière

Il vit entre Bordeaux et New-York, pourtant Daniel Firman est né à Bron. Et c’est à quelques encablures de sa ville natale qu’il vient présenter Un objet n’arrive jamais seul. Une exposition de sculptures inédites qui brouille les frontières entre le corps (Firman s’est toujours beaucoup inspiré de la danse) et l’objet (lorsque l’abondance de ceux-ci vient recouvrir celui-là). Manière encombrante de dénoncer notre matérialisme excessif et la surconsommation. Ces figures de corps empêtrés, Firman les appelle des gatherings. Et en présente ici toute une série pour nous faire réfléchir à l’ère de la sobriété.

Daniel Firman, Un objet n’arrive jamais seul, à la galerie Ceysson & Bénétière jusqu’au 17 décembre.

Daniel Firman. Un objet n’arrive jamais seul. crédit : Galerie Ceysson & Bénétière

Un bouillonnement d’idées à la Villa Gillet

Vous ne comprenez rien à notre monde ? Sachez que vous n’êtes pas seul. Et qu’un événement annuel peut vous aider à mieux en comprendre quelques-uns des enjeux actuels. À savoir ; Mode d’emploi, le festival des idées de la Villa Gillet, pourtant durement touchée par les coupes de subventions de la Région (grosso modo, le pendant « sciences humaines » du Littérature Live Festival, ex-Assises du Roman). À travers une série de rencontres et débats copieux avec des intellectuels (philosophes, anthropologues, sociologues et mêmes journalistes) aussi essentiels que Pierre Nora, Peter Szendy ou Nastassja Martin (ils sont en tout une trentaine), on pourra ainsi se pencher sur les possibles d’un monde qui change, pour ne pas dire qu’il est bouleversé. Un moment toujours salvateur de l’automne que ce festival qui comprendra un hommage au sociologue et philosophe Bruno Latour, récemment disparu.

Mode d’emploi, à la Villa Gillet et dans divers lieux de Lyon du 16 au 19 novembre.

Mode d’emploi. crédit : Bruno Latour.

#Cinéma

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