Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Sorties à Lyon : la sélection culture de la rédaction du 12 au 18 octobre

Le meilleur des sorties à Lyon c’est ici avec notre sélection pour la semaine du 12 au 18 octobre. À compléter par vos bons plans en commentaires

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89Lyon, abonnez-vous.

Sorties ç Lyon Edward Festival Lumière

.

Un peu de Dewaere

Le culte autour de Patrick Dewaere, acteur français fascinant, qui s’est donné la morte il y a quarante ans, est toujours intact. La preuve, une pièce rend hommage non pas à l’homme mais à l’acteur, au théâtre des Célestins. Un hommage à travers certains de ses films, dont Valseuses et de Série Noire, mais aussi aux personnages qu’il a incarné avec une certaine fièvre. Les acteurs qu’il a côtoyés dans ces mêmes films seront aussi à l’honneur. La démarche est singulière, signée de l’autrice Marion Aubert et du metteur en scène Julien Rocha. Les inconditionnels ne doivent pas manquer ça, les autres non plus.

Surexpositions (Patrick Dewaere), du 13 au 23 octobre au Théâtre des Célestins.

Un peu de Norvège

Chaque année, les Subs invitent un lieu de résidence et de création, et indirectement un pays, à venir squatter ses murs. Cette année, c’est la Norvège avec le Black Box Theater d’Oslo. Un cousin nordique des Subs à la programmation aventureuse. Performance, théâtre, concerts, danse, le programme tire à vue. On en ressort la performance théâtrale de Maritea Dæhlin, encore visible ce 12 octobre (dépêchez-vous), Originally a plant. Mais aussi le spectacle de danse Gone her (yet) to come, de Heine Avdal et Yukoko Shinozaki, assez rare dans nos contrées (14 et 15 octobre). Et si vous aimez la pop électronisante qui plane un peu, testez le concert de Lost Girls (15 octobre). Il sera précédé dans le Kraken, l’installation monumentale dans la cour des Subs, d’un live poulpesque de LPLPO (on ne vous en dit pas plus). Gå for det !

Si loin si proche, jusqu’au 15 octobre aux Subs.

Un peu de Mona

Une voix, un piano, un quatuor à cordes (Le Quatuor de Fourvière), voilà la formule choisie par la chanteuse Mona pour se balader Hors du Monde. C’est le titre de son album sorti en 2021 qui s’inscrit dans la veine d’une certaine chanson française et d’une chanson française certaine (on pense à William Sheller ou Raphaëlle Lannadère/L). Une chanson un peu perchée qui explose les formats et va chercher du côté de la musique impressionniste dans ses orchestrations (le Debussy de Clair de Lune n’est pas loin, le Ravel de Pavane pour une infante défunte non plus), tout en étant capable d’évoquer un tableau de Boltanski, figure de l’art contemporain, dans ses textes. À découvrir, si l’on est friand de toutes ces particularités en marge du mainstream.

Mona, le 14 octobre au Social Palace.

Un peu de classique

Si vous aimez le groupe de rock américain The National (si ce n’est pas le cas, se pencher sur leur cas), vous connaissez forcément un peu leur guitariste Bryce Dessner. Mais vous ignorez peut-être qu’il compose aussi et surtout des pièces classiques, contemporaines ou de chambre pour toutes sortes d’orchestre ou d’interprètes. Voilà de quoi se rattraper. Dessner vient à l’Auditorium présenter notamment son Concerto pour deux pianos, écrit pour les sœurs Katia et Marielle Labèque, concertistes cultes accompagnées ici de l’Orchestre national de Lyon (ONL). Un programme complété par la Symphonie Fantastique de Berlioz à laquelle Bryce Dessner n’est pas insensible.

Bryce Dessner / Berlioz, le 15 octobre à l’Auditorium

Un peu de Lumière

Le problème avec le Festival Lumière, c’est quand même de trouver le temps d’aller voir un maximum de choses. Car le programme est touffu, avec d’abord une rétrospective Tim Burton (lauréat du prix Lumière de cette édition) dont une Nuit Burton à la Halle Tony Garnier (22 octobre) qui promet. Mais on retrouvera aussi : une rétrospective de Louis Malle et Sidney Lumet (l’un des cinéastes les plus sous-côtés de l’Histoire), un splendide ciné-concert à l’Opéra de Lyon avec le Nosferatu de Murnau (22 octobre), un autre à l’Auditorium avec l’un des derniers films muets, rarissime, signé de l’acteur Charles Vanel, Dans la Nuit (20 octobre). On vous conseille aussi un cycle sur l’Histoire permanente des femmes cinéastes, ainsi que de films films restaurés, classiques ou plus rares. Enfin pour les amateurs de stars, des invités premium en masterclasses (James Gray, Alejandro Inarritu, Nicole Garcia, Monica Belluci, Nicolas Winding Refn…). Que Lumière soit !

Festival Lumière, du 15 au 22 octobre.

Ed Wood de Tim Burton. The Walt Disney Company

#Culture

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles
Partager
Plus d'options
Quitter la version mobile