Subs park
Jamais à cours d’imagination quand il s’agit d’innover dans le secteur de l’art contemporain et/ou de proposer du fun, voilà que les Subs, après leur impressionnant Kraken, proposent une expo de sculptures à skater. Et à danser. Ce sont l’artiste-plasticien-skateur Raphaël Zarka et les chorégraphes Julie Desprairies et Thierry Thieû Niang qui sont à la manœuvre de ce machin participatif baptisé L’Inclinée, sur lequel s’ébattront également des danseurs. À regarder bien sûr, c’est avant tout une expo et un spectacle, mais aussi à skater lors de sessions ouvertes spécialement ainsi que d’un workshop.
L’Inclinée, du 28 au 8 octobre aux Subs.
Un jour avec fin
Da Capo, écrit par Raphaël Gauthier, est la dernière journée d’une famille en quatre variations avant que le père ne tue tout le monde. Bon, la chose, créée juste avant le premier confinement, n’est pas gaie gaie mais vaut le détour quand même. Déjà parce qu’il s’agit d’une mise en scène d’Olivier Maurin avec ses élèves de l’Ensatt. Ensuite parce qu’avec l’Élysée (le théâtre, pas le palais), on n’est rarement déçu (et souvent surpris).
Da Capo, jusqu’au 30 septembre au théâtre de l’Élysée.
Dans la Valley
C’est une vallée imaginaire qui aurait gardé l’empreinte des sons de l’humanité. Quatre danseuses (du Ballet de l’Opéra de Lyon) et une chanteuse folk, en restituent certaines histoires dans une pièce onirique pensée pour le jeune public (à partir de 8 ans, la pièce fait 45 minutes). Le pitch est déjà alléchant. Il l’est encore plus quand on sait que cette Valley of Human Sound est l’œuvre de Gregory Maqoma, chef de file de la scène contemporaine sud-africaine et disciple d’Anne Teresa de Keersmaeker et l’un des chouchous des scènes lyonnaises.
The Valley of Human Sound, du 29 septembre au 1er octobre à la Maison de la Danse.
Une Angel (Olsen) à votre table
Ce n’est pas la première fois que l’Américaine Angel Olsen se présente à l’Epicerie Moderne où elle a déjà su séduire un public acquis à sa cause folk. Mais la voilà qui revient en plus avec Big Time un album grandiose… et country, ce qui n’est pas nécessairement contradictoire (on retrouve ici les grandes heures du Grand Ole Opry). Un album nourri d’expériences intimes qui mêle la découverte du grand amour, un coming out, et la perte de ses deux parents (le tout en quelques semaines). Pour les amateurs, ça s’impose, pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, on garantit le moment de grâce.
Angel Olsen, le 1er octobre à l’Epicerie Moderne.
Niel en scène
On a découvert Jérôme Niel, il y a une décennie déjà, avec La Ferme Jérôme, Groom Service et surtout Les Tutos de Camille, une parodie semi-violente et parfaitement hilarante de tutos Youtube perpétrés pas une graine de psychopathe (un rôle de composition). Alors qu’il poursuit les formats courts sur le web, s’enchaînent alors de (moins en moins) petits rôles au cinéma et à la télé. Étrangement, l’humoriste multi-cartes n’était jamais monté sur scène. C’est désormais chose faite avec un seul-en-scène parfaitement inédit et pourtant, au vu du pedigree du bonhomme, hautement recommandable.
Jérôme Niel, le 1er octobre à la Bourse du Travail.
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