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Sorties à Lyon : la sélection de la rédaction du 21 au 27 septembre

La rédaction de Rue89Lyon vous suggère quelques sorties à Lyon cette semaine. Nos choix culture, concerts, théâtre, rencontre littéraire, sont les suivants. Vous pouvez la compléter de vos bons plans en commentaires.

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Last Train. photo : Boby Allin

Carrère en (13) novembre

Qu’il sévisse dans le roman, l’écrit personnel ou le récit-reportage, on est rarement déçu par les livres d’Emmanuel Carrère. Par le dernier encore moins, quand bien même le sujet – le procès des attentats du 13 novembre 2015 – serait casse-gueule et le livre un recueil de chroniques dudit procès pour L’Obs. Sauf que mises bout-à-bout, voilà un document qui décortique cet énorme procès (plus de neuf mois) avec une grande humanité et un vrai travail de mise à bonne distance de l’auteur. Comme celui-ci en parle très bien on peut aller écouter l’auteur en direct en Librairie.

Emmanuel Carrère, le 21 septembre à la Librairie Passages

Emmanuel Carrère. Photo Hélène Bamberger

Nou(i)ba sauce arabo-andalouse

Nouiba de Fès, c’est d’abord une rencontre, lors d’une résidence au Conservatoire de musique arabo-andalouse de Fès. Entre des membres du groupe lyonno-algérois Nouiba et des professeurs et musiciens du Conservatoire. Fusion des traditions respectives (en droite ligne d’Al andalous : chaâbi, ça’naa…), élaboration d’un répertoire et voilà Nouiba de Fès. Traditions savantes et populaires maroco-algériennes et au milieu, forcément, la danse. Notons qu’en matière de son maghrébin et oriental, l’Opéra Underground ne déçoit jamais. Y aller les yeux fermés et les esgourdes grandes ouvertes.

Nouiba de Fès, le 23 septembre à l’Opéra Underground

Chaud/froid, surtout chaud

Fondé par des membres de Last Train, l’agence de diffusion et de production Cold Fame fête ses huit ans. Le groupe, lui, célèbre la fin de sa tournée au long cours The Big Picture – comme l’album du même nom. Ça valait bien une petite soirée entre amis, avec Last Train en locomotive et quelques groupes chouchous de la maison Cold Fame. A savoir les Lyonnais de Bandit Bandit, redoutable couple rock de la scène locale, et Johnnie Carwash, du bon garage mais aussi du national Mnnqns, Park (Lysistrata + François Atlas), W!zard et de l’international avec entre autres Penelope Isles pour un peu de fuzz psyché et Aratan N’akalle (énième merveille de blues touareg. Et un membre de Cold Fame pour faire le DJ. Cold mais chaud !

Cold Fame Party, le 24 septembre au Transbordeur.

Les Clochard célestes à la folie

C’est l’ouverture de la saison des Clochards Célestes et comme pour Les Célestins, il est question de changement de direction. Car le festival La Grande folie qui inaugure sa direction a été ourdi par Martha Spinoux, avec la metteuse en scène Gabriela Alarcón. Le tout est pensé comme une fête et porté par une carte blanche au collectif, féministe et féminin, les Tetch’s et cinq compagnies. Au menu : 15 jours de spectacles (Confesiones Temporales, Pratique de la ceinture, Dosis de melancolía pura para el corazón, Bocal pour un bingo, Le Rien…) performances, projections, ateliers mais aussi un Time’s up géant (pour celles et ceux qui préféreraient les jeux de société au théâtre). Ça s’est ouvert le 17 mais il reste plein de choses à voir et faire.

La Grande Folie, jusqu’au 29 septembre au Théâtre des Clochards Célestes.

Confesiones Temporales. Julia Silvia. Photo : Silvia Echevarria Archivo Apuntador

Stavisky en villégiature

C’est la dernière mise en scène de Claudia Stavisky en tant que directrice des Célestins. Et donc un événement. La metteuse en scène adapte ici la célèbre Trilogie de la villégiature de Goldoni (La Manie de la villégiature, Les aventures de la villégiature et Le Retour de la villégiature) dans laquelle la bourgeoisie tente de rivaliser en apparence avec une aristocratie bien au-dessus de ses moyens. Mais Stavisky transpose l’affaire de la Venise du XVIIIe siècle à l’Italie des années 50. C’est vif et virtuose, servi par une pléiade de comédiens premiums. Inratable.

La Trilogie de la villégiature, jusqu’au 8 octobre au Théâtre des Célestins


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