[Mise à jour le 17 janvier à 15h30 : « Compte tenu de l’amélioration de la qualité de l’air dans le bassin lyonnais-nord Isère », le préfet a levé ce lundi en début d’après-midi les mesures mises en place, principalement la circulation différenciée.]
Année après année, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Les températures ont chuté dans la région. Conséquence : un pic de pollution aux particules fines touche Lyon et le Nord Isère depuis ce jeudi 13 janvier. Et il est parti pour durer.
L’arrêté préfectoral est tombé ce vendredi pour une mise en place le jour même à 17h. Seuls les véhicules affichant un certificat qualité de l’air (vignette Crit’Air de classe « zéro émission moteur » ou de classe 1, 2 ou 3) seront autorisés à circuler dans le périmètre de la ZFE (Lyon, Villeurbanne, Caluire-et-Cuire – lire le détail de la zone concernée ici).
De plus, la vitesse autorisée est baissée de 20 km/h sur tous les axes routiers du département où la vitesse limite autorisée est normalement supérieure ou égale à 90 km/h. Les axes dont la vitesse est limitée à 80 km/h sont limités à 70 km/h.
Un pic de pollution à Lyon principalement causé par le chauffage non-performant
Selon Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l’organisme en charge de la qualité de l’air dans la région
« [C’est] à cause des conditions météorologiques stables, propices à l’accumulation des polluants et une forte baisse des températures, favorable aux émissions dues au chauffage que l’on constate un pic de pollution. »
Les prévisions n’envisagent pas d’amélioration de la qualité de l’air dans les deux prochains jours.
Pour rappel, les sources de pollution aux particules fines sont essentiellement :
• le trafic routier, surtout les moteurs diesel
• les activités industrielles
• le chauffage au bois non-performant
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