Aux antipodes du « joyeux non-festival » organisé l’an dernier, le Lyon BD Festival aura presque intégralement lieu en présentiel, mais en respectant scrupuleusement les jauges sanitaires. De nombreuses activités nécessitent donc de réserver sa place.
Une grosse partie off au Lyon BD Festival
En amont du Lyon BD Festival, plusieurs mises en bouche sont programmées.
Le mardi 8 juin à 18h, au théâtre des Célestins (Lyon 2è) : Alfred, auteur de renom, dessinera au rythme des récits d’Olivier Ka. Ce dernier racontera lui-même l’histoire du plus vieux théâtre lyonnais au son des mélopées de Bastien Lallemant. Un joli trio qui jouera bel et bien sur tous les tableaux.
Le mercredi 9 juin, une conférence dessinée sur le thème du Marsupilami sera donnée à Confluence (Lyon 2è) : Franck Pé, le dessinateur du Marsupilami flirtera entre réel et fiction en dialoguant avec un paléontologue vrai de vrai : Jean-Sébastien Steyer. Une « vraie-fausse » table ronde scientifique qui promet d’être à la fois instructive… et un peu loufoque.
Le même jour, le théâtre des Célestins acceuillera un « concert illustré » (Lyon 7è). La performance réunira le groupe d’électro Acid Arab et Raphaëlle Macaron, l’autrice de Beirut. L’ambiance tendra sûrement vers le psychédélique.
Plus de 60 auteurs à l’invitation du Lyon BD Festival
Les rencontres avec des auteurs ainsi que les performances et conférences ont été dispersées dans des salles de spectacles, instituts et librairies lyonnaises. Il est possible de s’inscrire à une activité seulement, ou prendre la formule complète qui, en sus du festival, offre une sympathique déambulation dans le centre ville lyonnais.
Cette année, les invités d’honneur seront Riad Sattouf (auteur de l’Arabe du Futur) et Zep (auteur de Titeuf). Une soixantaine d’autres créatifs de renom seront de la partie : Joan Sfar (Le Chat du Rabbin), Florence Cestac (Un papa, une maman – Une famille formidable, la mienne), ou encore Noémie Honein (De l’importance des poils de nez). Courage aux bédéphiles amateurs de dédicaces, le week-end risque d’être sportif.
L’association met à l’honneur les auteurs issus du continent africain, relativement méconnus dans l’hexagone. La bande-dessinée africaine est pourtant prolifique. L’exposition « Les scènes de BD africaine » offre donc l’occasion de rattraper le temps perdu à l’Hôtel de Ville (Lyon 1er).
Une autre exposition, toujours au même endroit, présentera le travail de plusieurs artistes sur le thème des contestations contemporaines. Cela fait 10 ans qu’ont eu lieu ou qu’ont démarré les « Printemps arabes ». Du Hirak algérien aux parapluies de Hong-Kong, en passant par le soulèvement populaire libanais et la révolte chilienne, « Eruptions, la bande-dessinée sur le front des contestations contemporaines » met en lumière le travail de nombreux auteurs pour raconter ces événements.
Faire durer le plaisir du Lyon BD Festival
L’exposition « À la croisée des chemins », à la fondation Bullukian (Lyon 2è) présente le travail des artistes Edmond Baudoin (auteur de Dali, et Les quatre fleuves), Nicolas de Crécy (Période Glaciaire) et le très absurde Jochen Gerner (Branchages) jusqu’au 17 juillet. Trois auteurs aux univers originaux et oniriques qui présenteront au travers de leurs planches, leur vision du voyage.
Infos sur le site du Lyon BD Festival.
Chargement des commentaires…