L’annonce n’a pas surpris ce mercredi soir. Certains, dans l’agglo de Lyon, ont donc donné rendez-vous ce jeudi dans leurs échoppes, comme pour se dire « au revoir et à la prochaine ».
Deux exemples de réactions immédiates sur les réseaux sociaux.
Comme beaucoup de ses collègues, il n’avait pas eu le choix pendant la période du couvre-feu fixé à 21 heures, ne permettant pas d’ouvrir dans des conditions optimales son restaurant le soir.
L’établissement des Frères Barbet, à Oullins, connu pour sa terrasse-guinguette de l’été et ses lyonnaiseries bien cuisinées, a ainsi publié ce mercredi, sur le ton de l’humour :
« Alors demain à midi nous fêtons le beaujolais nouveau (je l’ai pas encore mais j’ai du vin), nous faisons aussi le repas de Noël ainsi que la Toussaint et l’armistice. »
Pendant la période du couvre-feu, la tradition lyonnaise du « mâchon », ce repas gargantuesque pris dès potron-minet, avait tenté de repointer le bout de son nez, dans les bouchons principalement.
L’expérience du premier confinement avait poussé nombre d’établissements à se lancer dans la vente à emporter.
Les libraires avaient fini par pouvoir rouvrir. On les placerait bien dans la liste des commerces essentiels, mais ce ne sera pas le cas. Le travail étant privilégié mais les temps sociaux obérés, la lecture pourrait pourtant être considérée comme ressource.
Tous les commerces indépendants et de proximité sont donc ouverts encore ce jeudi.
Les fleuristes, quant à eux, ont une dérogation spécifique pour ouvrir jusqu’à ce dimanche, dans la perspective de la Toussaint et du fleurissement des tombes.
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