A LIRE SUR LEMONDE.FR
Les matins de semaine, une fois passé le péage de Voreppe (Isère), au moment où l’A48 s’engouffre entre les massifs du Vercors et de la Chartreuse, le cauchemar commence. Grenoble n’est plus qu’à une dizaine de kilomètres, mais il faut parfois jusqu’à quarante minutes pour atteindre la porte de France, à l’entrée de la capitale du Dauphiné. D’autres ralentissements suivront.
Afin de désengorger ce premier tronçon, la société Area, qui exploite cette partie d’autoroute, a décidé de miser sur le covoiturage. A compter de ce mercredi 30 septembre, la voie de gauche sera réservée, en cas de bouchon, aux véhicules avec plus de deux personnes à bord, aux bus et aux taxis.
Seuls les 8 km entre la barrière de Voreppe et Saint-Egrève sont pour le moment concernés, mais le dispositif, une première en France, s’accompagne d’autres initiatives qui visent à encourager le covoiturage au quotidien.
Grenoble est la quatrième ville la plus embouteillée de l’Hexagone, selon le classement de janvier 2020 Traffic Index, établi par le fabricant de GPS TomTom. Si l’expérience porte ses fruits, elle pourrait inspirer d’autres collectivités.
« L’autosolisme » pour ennemi
Plusieurs voix militent d’ailleurs pour développer cette pratique encore trop anecdotique en France. En Amérique du Nord, le covoiturage est une vraie alternative aux transports en commun.
(…)
Le développement du covoiturage en France a longtemps pâti d’une absence de cadre juridique. Avant l’hiver 2019, seuls les bus et les taxis pouvaient bénéficier d’un axe dédié sur autoroute. Mais depuis la loi d’orientation des mobilités de décembre 2019, les autorités régulatrices peuvent aussi les réserver au covoiturage.
A Voreppe, la voie, signalée par un losange blanc, sera ouverte en fonction de l’affluence. Aucune sanction ne sera appliquée au début, mais si une voiture roule à gauche avec une seule personne à bord, sa plaque d’immatriculation s’affichera sur les panneaux lumineux. A terme, une amende de 135 euros sera dressée.
Lire la suite sur lemonde.fr (article payant)
Rue89Lyon est menacé ! Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles. Nous avons besoin de 30 000 euros au 16 avril pour continuer d’être ce contre-pouvoir local l’année prochaine.
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
- Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
- Des réseaux sociaux hostiles : Facebook, X, mais aussi Google, ces plateformes invisibilisent de plus en plus les médias indépendants en ligne.
- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de votre soutien : abonnez-vous ou faites un don à Rue89Lyon !
Chargement des commentaires…