Dans Agatha, on retrouve cette langue si particulière, le rouleau compresseur des sensations, à la fois elliptique et précis. Marguerite Duras aborde ici le sujet de l’inceste. Une femme part, quitte un domicile et va devoir s’expliquer avec un homme.
Après s’être penchée sur Le Misanthrope et Rebibbia, des textes vibratoires amenés par les monstres sacrés chacun dans leur genre, que sont Molière ou Goliarda Sapienza (autrice du fabuleux L’Art de la joie), Louise Vignaud dévoile sa propre adaptation d’Agatha. Avec cette œuvre de Marguerite Duras, la metteuse en scène confirme son goût remarquable pour la puissance narrative.
Agatha, mise en scène de Louise Vignaud. Du 4 au 21 février au TNP de Villeurbanne.
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