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Visite de la Biennale d’art contemporain par les élèves de la COP/Cinéfabrique

La 15e Biennale d’art contemporain de Lyon a pris ses quartiers dans les anciennes usines FagorBrandt, à Gerland, jusqu’en janvier prochain. Une première.

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"Warm in your memory" sur la façade des usines FagorBrandt où se déroule la 15e Biennale d'art contemporain de Lyon. ©DR

Encadrés par Géraldine Boudot (professeure d’expression) et par Laurent Burlet (journaliste à Rue89Lyon), les élèves de la Classe d’orientation et de préparation (COP) de la CinéFabrique se sont faits critiques d’art. 

Ils et elles proposent quelques œuvres qui les ont marqués, sous forme de podcasts ou de vidéos.

Pour les habitants de Gerland et les ouvriers de FagorBrandt, l’activité industrielle et ses luttes sociales sont encore très présentes dans les mémoires. Durant de longs mois, on a assisté à l’agonie de la dernière grande usine de ce quartier populaire de Lyon. La fermeture définitive ne remonte qu’à l’automne 2015.

Avant de rentrer à l’intérieur des locaux où l’on sent encore l’odeur des machines, on ne peut pas manquer la fresque gigantesque inscrite sur la façade : « warm in your memory » (chaud dans votre mémoire »). Hommage de l’art au passé ouvrier du lieu. Puis dans l’usine, de halle en halle, c’est un gigantesque labyrinthe où les œuvres et le spectateur se mêlent, « là où les eaux se mêlent » comme dirait le titre de cette Biennale.

> Voici une sélection de quelques œuvres racontées en podcast ou en vidéo.

1. « Horse power » de Nico Vascellari : La ménagerie mécanique

« Horse Power ». Des sculptures d’animaux reposent sur des moteurs, le tout accompagné d’une installation visuelle et sonore captivante. Une œuvre qui interroge à la fois la puissance des moteurs comme des animaux dans notre société avec des centaures mécaniques criants de réalisme. »

> Un podcast de Rosana

> Un podcast d’Eliot

 

L’œuvre « Horse power » à la Biennale d’art contemporain (BAC) de Lyon aux usines FagorBrandt  ©DR

2. « Singed Lids » de Rebecca Ackroyd : Crash aux usines Fagor Brandt

Rebecca Ackroyd, artiste plasticienne britannique nous présente à l’occasion de la Biennale d’art contemporain de Lyon l’œuvre « Singed Lids », une sculpture post- apocalyptique d’un crash d’avion.
> Un podcast de Jimmy

« Singed Lids » à la 15e BAC de Lyon, usines Fagor-Brandt. ©DR

3. « Shkrepëtima » de Petrit Halilaj : L’étincelle de Runik

« Œuvre imposante et complexe, «Shkrepëtima» de Petrit Halilaj nous offre un univers mêlant message politique et références oniriques à la culture Albano-kosovare. L’œuvre en trois parties est composée d’une scène avec un lit et un rideau de débris, d’une reconstitution du théâtre de Runik (du moins sa structure), et enfin d’une salle de projection où passe le film en lien avec l’installation. L’œuvre étant très riche mais certainement obscure, pour nous, dans les références, nous vous conseillons la lecture de cette article.
> Une vidéo de David et Caroline



« Shkrepëtima » à la BAC de Lyon 2019- usines FagorBrandt. ©DR

4. « The secret spring and necessary reservoirs » de Bianca Bondi : La cuisine aseptisée

« The sacred spring and necessary reservoirs », de l’artiste Bianca Bondi est une reconstitution d’intérieur d’une cuisine moderne recouvertes de sel cristallisé et baignant dans des liquides chimiques. »
> Un podcast de Benjamin et Mélanie

« The sacred spring and necessary reservoirs » à la BAC de Lyon 2019 aux usines FagorBrandt. ©DR

5. « Tetzahuitl » de Fernando Palma Rodriguez : robes volantes

Fernando Palma Rodriguez est un artiste engagé, mélangeant littérature et robotique. Spécifiquement, pour la Biennale de Lyon, il nous propose avec son œuvre « Tezahuitl » un bal de robes suspendues dans les airs et qui se meuvent grâce à un système de traction motorisé. En une phrase, c’est une poésie mécanique colorée.
> Un podcast de Sami

« Tetzahuitl » à la BAC de Lyon 2019 aux usines FagorBrandt. ©DR

6. « Prometheus delivered » de Thomas Feuerstein : libération chimique

« Prometheus delivered » est une œuvre de Thomas Feuerstein, un artiste autrichien. Il met en scène le personnage mythologique de Prométhée dans un laboratoire de chimiste. L’artiste a disposé de grands flacons et des tubes qui servent à produire une réaction de corrosion. Ainsi, la statue représentant Prométhée se faisant manger le foie par l’aigle, est rongée au fil du temps.
> Une vidéo de Morgane



 


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