Pour douze villes, dont Lyon, elle juge que les valeurs limites en dioxyde d’azote sont dépassées de manière systématique depuis 10 ans.
La sanction envisagée est de 11 millions d’euros, en plus d’astreinte de 240 000 euros chaque jour jusqu’à l’amélioration de la qualité de l’air.
Le Gouvernement est déterminé à améliorer rapidement et durablement la qualité de l’#air : c’est un impératif de santé publique et environnemental. C’est le sens de notre action : prime à la conversion, bonus écologique, zones à faibles émissions, plan vélo, … pic.twitter.com/4IrGH08wOB
— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) October 24, 2019
La Commission avait saisi la Cour de Justice de l’Union Européenne en mai 2018 pour non-respect des valeurs limites en concentration de dioxyde d’azote. Avant cela, elle avait fait plusieurs mises en demeure. La première a eu lieu en 2009, suivies par d’autres en 2010, 2011, 2013, 2015 et 2017.
Entre temps, à Lyon, les pics de pollution n’ont pas cessé. Des chercheurs ont aussi lancé l’alerte concernant les décès prématurés liés à cette pollution. La Métropole de Lyon a proposé une politique anti-pollution à travers la mise en place d’une « Zone à faibles émissions« . Plusieurs points restent cependant en suspens pour lutter contre les pollutions aux particules fines et à l’ozone, comme la gratuité des transports.
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