Leur objectif ? Dénoncer « l’inaction climatique » du gouvernement d’Emmanuel Macron.
En février, avec 11 autres autres activistes, un homme et une femme âgés de 32 et 33 ans avaient donc décroché le portrait présidentiel de la mairie du 2ème arrondissement de Lyon. Ils étaient donc poursuivis pour « vol en réunion ».
La décision du tribunal de Lyon a fortement surpris, légitimant cette action de désobéissance civile. Le juge a admis que le vol de « l’objet d’une valeur fortement symbolique » était bien matérialisé, mais il a par ailleurs estimé que la réalité du dérèglement climatique « affecte gravement l’avenir de l’humanité », ce qui légitime « d’autres formes de participation » des citoyens, « dans le cadre d’un devoir de vigilance critique ».
L’association environnementale Alternatiba Rhône s’est félicité de ce jugement qualifié d’ »historique » (voir tweet ci-après où l’on voit les deux militants, Fanny Delahalle et Pierre Goinvic entourer un de leur avocat Thomas Fourrey).
HISTORIQUE ⚖️ RELAXE « au bénéfice de l’état de nécessité » pour Fanny et Pierre, Décrocheurs de portrait présidentiel ✊
Jugement historique prononcé ce lundi 16 septembre 2019 par le Tribunal correctionnel de Lyon.#DecrochonsMacron #RentreeAuTribunal #climat #lyon pic.twitter.com/kobFh0OXrG
— Alternatiba ANV Rhône (@alternatiba69) September 16, 2019
Le parquet a annoncé faire appel de cette décision.
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