Jouer au football recouvre bien des réalités : les unes rêvent de devenir joueuses professionnelles et les autres se plaisent à avoir un loisir, à elles.
Milka a 17 ans et elle est en classe de première. Deux jours par semaine, pendant deux heures, elle retrouve son équipe de football, au FC Vénissieux.
Le week-end est systématiquement marqué par des matches et des tournois. Milka raconte :
« J’ai commencé le football il y a deux ans, c’est ma troisième année de jeu. Cela prend une grande place. ».
Avant de commencer à jouer au football, elle pratiquait la gym. C’est sous l’influence de son frère que Milka s’est mise à ce sport. Mais elle était loin de penser, à ses débuts, qu’elle allait rester dans cet univers du football dans lequel aujourd’hui Milka dit s’épanouir tout à fait. La joueuse de Vénissieux se rend toujours avec joie à l’entraînement.
La jeune femme trouve sa place dans ce sport et aimerait même devenir joueuse professionnelle. L’attaquante n’a pas été encore détectée mais elle a l’espoir de l’être prochainement.
Si cela ne fonctionne pas, elle a comme projet de devenir assistante sociale.
Au stade avec les copines
Milka relève encore les inégalités présentes entre les garçons et les filles dans le monde du football
« Les garçons ont plus d’avantages que nous. Par exemple, ils s’entraînent après nous, alors c’est à nous de nous dépêcher pour qu’ils puissent avoir le terrain dans les temps. »
La jeune fille note également une inégalité présente dans la logistique :
« Les garçons sont prioritaires sur les bus qui nous emmènent aux différents endroits pour jouer nos matches. Nous passons toujours après les garçons. »
Lorsqu’elle a du temps libre le soir après les cours, Milka appelle ses copines. Ensemble elles se rejoignent au stade pour disputer des matches, faire quelques passes et passer du temps ensemble, toujours autour du football.
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