Le Mirail, à Toulouse, les Minguettes, à Vénissieux (Rhône), les 4000, à la Courneuve (Seine-Saint-Denis), la Grande-Borne, à Grigny (Essonne)… Des noms que l’on associe habituellement à des faits divers, pas à des lieux de villégiature. Et pourtant, ces territoires accueillent de nombreux touristes. Non seulement il existe un marché de location Airbnb dynamique, mais les visiteurs se disent très satisfaits de leur séjour.
C’est ce que révèle l’étude réalisée par l’agence Nouvelles marges, spécialisée dans le marketing territorial, portant sur 1 045 logements proposés aux voyageurs sur la plate-forme répartis dans vingt-cinq quartiers « sensibles » (hors des centres-villes) parmi les plus peuplés de France métropolitaine et faisant l’objet d’un programme de renouvellement urbain. Sur les 13 000 commentaires analysés, 7 000 mentionnent le quartier. Parmi ceux-ci, 94 % sont positifs.
A contre-courant des préjugés négatifs qui collent à la peau des quartiers populaires, les touristes plébiscitent la situation géographique des lieux (proximité avec le centre-ville, un stade ou une salle de spectacles par exemple) et les prix (inférieurs de 10 euros en moyenne la nuitée par rapport au reste de l’agglomération), vantent la desserte des transports en commun et louent l’ambiance du quartier, qu’ils décrivent comme « calme et sympa », « paisible » et « verdoyant ».
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