L’Insee régional vient de rendre publique son étude détaillée.
Le département du Rhône, qui compte au 1er janvier 2016 près du quart de la population de la région soit 1 835 900 habitants, bénéficie d’un dynamisme démographique sous l’influence de Lyon. En effet si la croissance démographique est principalement due à l’accroissement naturel le plus élevé de la région, les excédents migratoires sont forts, portés par l’attractivité de la Métropole de Lyon.
Mais c’est la Haute-Savoie qui se démarque avec le plus fort dynamisme de France métropolitaine. Le département connaît une croissance démographique de 1,4% par an en moyenne depuis 10 ans, portée par les naissances, les migrations mais surtout par l’attractivité de ses grandes aires urbaines comme la métropole de Genève.
Dans le Puy-de-Dôme, c’est Clermont-Ferrand, qui porte le dynamisme du département. Et c’est également les grandes aires attractives, parfois en plus des natalités, qui favorisent le dynamisme des départements de l’Ain (influence de Genève et de Lyon), de l’Ardèche (sillon rhodanien), de la Drôme (communes de l’axe rhodanien comme Montélimar) et de l’Isère (influence des villes de Grenoble et de Lyon).
Des départements en marge de la croissance : Haute-Loire, Cantal et Allier
Si la population de Haute-Loire est ralentie mais portée par l’excédent des arrivées sur les départs et l’attractivité du Puy-en-Velay, le Cantal et l’Allier sont les deux seuls départements où la population baisse dû à un déficit des naissances sur les décès (-0,2% en moyenne par an), et donc à un vieillissement de la population, entre 2006 et 2016.
Globalement, si la plupart des départements ont une bonne croissance démographique, les communes isolées font souvent état d’un recul, mises à l’écart de la croissance.
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