Jeudi 9 août : Jean-Michel Aulas relance la rivalité OL-OM avec un tweet
@OL @lequipe @LFPfr Rudy est comme les philosophes il prêche pour essayer de transformer ses convictions en réalité : la vérité est qu'il ne pourra plus dorénavant utiliser ses polémiques douteuses contre les arbitres avec la VAR! https://t.co/ED7fJKVkD8
— Jean-Michel AULAS (@JM_Aulas) August 9, 2018
C’est plus fort que lui. Le président de l’Olympique Lyonnais a tancé l’entraîneur de l’Olympique de Marseille. Ce dernier, s’exprimant sur la mise en place de l’arbitrage vidéo cette saison dans le championnat de France, revenait sur un cas litigieux lors d’une rencontre contre l’OL :
« Cela ne va pas régler la totalité des problèmes, mais une partie des soucis, avait déclaré Rudi Garcia mercredi à propos de la VAR. S’il y avait eu le VAR l’année dernière, on serait en Ligue des champions. M. Buquet qui va nous arbitrer vendredi contre Toulouse, c’était lui qui avait arbitré OM-Lyon la saison passée au Vélodrome. Et quand Mitroglou filait au but… »
Dans son tweet, Jean-Michel Aulas estime que Rudi Garcia « ne pourra plus dorénavant utiliser ses polémiques douteuses contre les arbitres ». La saison dernière, l’entraîneur marseillais s’était plusieurs fois plaint de l’arbitrage défavorable à son équipe. Lyon préservé par les arbitres, une vieille rengaine dans la guéguerre entre les deux clubs.
Mardi 14 août : les élections à la direction de l’Université de Lyon annulées
Après les élections du conseil d’administration et du président de l’Université de Lyon en 2015, un recours avait été déposé par un enseignant-chercheur de l’ENS Lyon. L’Université de Lyon est une COMUE, soit une communauté d’Universités et d’Établissements, qui regroupe les trois grandes universités lyonnaises et huit autres établissements d’enseignement supérieur et de recherche à Lyon et Saint-Étienne.
L’enseignant-chercheur jugeait anormal que l’ensemble des personnels et étudiants des établissements regroupés dans l’Université de Lyon (UdL) n’aient pas eu la possibilité de voter. Par une décision du 12 juillet, qui n’est sorti dans la prisse qu’un mois plus tard, la cour administrative d’appel de Lyon a décidé d’annuler les élections de 2015 de l’UdL. En cause particulièrement les élections des représentants des étudiants et celui des représentants des personnels administratifs et techniques
Alors, y a-t-il toujours un conseil d’administration à la tête de l’Université de Lyon ? Khaled Bouabdallah est-il toujours le président de l’UdL ? L’enseignant-chercheur, Claude Danthony, demande alors à la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal d’intervenir et de gérer les affaires courantes en tant que ministère de tutelle.
Dans une interview accordée à Lyon Capitale, Khaled Bouabdallah indique qu’il n’y a pas le feu au lac :
« Les choses ont changé entre-temps. Le collège des étudiants a été renouvelé en 2017, donc il n’est plus concerné pas ce jugement » explique-t-il. « Quant à l’annulation du collège des personnels administratifs et techniques, elle comprend quatre sièges, dont un qui est vacant suite au départ d’une personne. Ces trois personnes en question, je les ai prévenus dès le mois de juillet et nous allons, comme nous avons obligation de le faire, organiser des élections partielles pour ce collège dans les six mois. L’histoire s’arrête là »
Jeudi 16 août : arrestation de Gilles Bénichou homme-clé dans l’affaire Neyret
Gilles Bénichou a été arrêté jeudi 16 août, par la police marocaine, à Marrakech. L’homme de 53 ans, en cavale depuis deux ans, est le principal corrupteur de l’ex-numéro 2 de la police judiciaire de Lyon Michel Neyret.
Il avait été condamné, en son absence, en mai 2016, par le tribunal correctionnel de Paris, à cinq ans de prison ferme pour « corruption et trafic d’influence actifs ». Un mandat d’arrêt international avait été émis par Interpol, contre lui depuis deux ans.
Jeudi 16 août : le leader du Bastion Social condamné pour incitation à la haine raciale
Steven Bissuel, leader du Bastion Social (ex-GUD) groupuscule d’extrême droite radicale, était poursuivi depuis trois ans pour « incitation à la haine raciale » et « apologie de crime contre l’humanité ». En 2015, à l’occasion du 70e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz, il avait notamment diffusé sur les réseaux sociaux via les comptes du GUD ce message : « Joyeux anniversaire Auschwitz. 70 ans de business ça commence à faire ». Accompagné d’une illustration détournant la marque Oasis portant l’inscription « Shoasis ».
Il avait comparu le 19 juin dernier. L’audience avait été l’occasion de découvrir le contenu des perquisitions menées à son ancien domicile à l’époque des faits. Cartes postales à l’effigie d’Hitler ou de la Wehrmacht ou encore quelques armes légères.
Jeudi 16 août, il a été condamné par le tribunal correctionnel de Lyon à 20 000 euros d’amende pour « incitation à la haine raciale ». Il a écarté pour cause de prescription « l’apologie de crime contre l’humanité ».
Mardi 21 août : un prêtre réclame la démission du cardinal Barbarin
Les révélations fracassantes sur les affaires de pédophilie dans l’Eglise de Pennsylvanie aux Etats-Unis ont été le point de départ de l’initiative prise par Pierre Vignon. Le prêtre au diocèse de Valence s’est directement adressé au cardinal archevêque de Lyon, Philippe Barbarin poursuivi pour non-dénonciation d’agressions sexuelles, afin de demander sa démission.
« Vous auriez dû la remettre après votre lapsus « Grâce à Dieu, les faits sont prescrits ». Je n’insisterai pas sur vos trois reculades pour la connaissance des faits criminels commis par Bernard Preynat ni sur votre attentisme à prendre des décisions. Je n’insisterai pas davantage sur le fait que Bernard Preynat est toujours prêtre et qu’il n’a reçu aucune condamnation sous quelque forme que ce soit »
Suite à cette lettre une pétition a été lancée par François Devaux président de l’association de victimes du père Bernard Preynat, la Parole Libérée, ainsi que par Aymeri Suarez Pazos, président de l’AVREF (Aide aux victimes des dérives de mouvements religieux en Europe et à leurs familles).
Aéroport Saint-Éxupéry : les voitures des clients d’un parking abandonné par le patron restent bloquées
Au 15 août, les salariés du parking Easy Park ont lâché l’affaire. Pas payés depuis plus de deux mois, ils ont décidé de quitter leur lieu de travail, nous apprend Le Progrès. Easy Park est un parking privé low cost situé non loin de l’aéroport. Une fois le véhicule déposé, les clients sont conduits en navette jusqu’à l’aéroport.
Nombreux ont été ceux qui n’ont pas pu récupérer leurs véhicules à leur retour de voyage. Le patron de la société introuvable et ses collègues ne venant plus travailler, seul le responsable du site assure depuis des permanences pour que les clients puissent progressivement venir récupérer leurs véhicules. Certains ont du faire des allers-retours conséquents. Les réservations étant toujours possibles sur le site internet du parking, certains clients viennent se casser les dents.
Jeudi 30 août la société a été placée en liquidation judiciaire.
Les solutions de stationnement autres que les parkings de l’aéroport sont rares. L’accès sans voiture, avec le Rhônexpress, est lui une particularité locale très coûteuse. Reste alors le covoiturage via Blablacar ou un nouveau service testé depuis peu.
25 août : le premier match de l’OL en Ligue des Champions se jouera à huis clos
La décision était attendue depuis mars dernier. Le match en l’OL et le CSKA Moscou en huitièmes de finale de l’Europa League de football avait donné lieu à des incidents. Avant le match notamment, un policier avaient été violemment agressé par des hooligans lyonnais. Pendant le match, des jets de projectiles et de fumigènes ainsi que des saluts nazis et une agression d’un supporter de couleur avaient été constatés.
L’OL était ainsi sous le coup d’une enquête de la commission de discipline de l’UEFA. Samedi 25 août, la décision est enfin tombée : deux matchs à huis clos dont un avec sursis. La décision peut sembler sévère mais l’OL s’en sort bien. Il était en effet sous le coup d’une suspension totale de compétitions européennes en cas de récidive depuis les graves débordements lors du match contre Besiktas en avril 2017.
Le club a indiqué qu’il ferait appel. Mais l’appel n’est pas suspensif. Jeudi 30 août a eu lieu le tirage au sort des groupes de Ligue des Champions. Le premier match de l’OL à domicile se jouera contre le club ukrainien du Shaktar Donestk le 19 septembre. Pour l’heure, il devrait donc se jouer à huis clos.
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