En France, la société a commencé par déployer son offre à Paris en mai 2015 avant Lyon en septembre de la même année. Foodora emploie une cinquantaine de salariés et fait travailler plus de 1500 coursiers dans l’Hexagone. Depuis le début de son activité les faibles rémunérations et les conditions de travail de ses livreurs à vélo ont été dénoncées à plusieurs reprises.
Trois ans après le début de son activité en France, la société allemande n’est plus en mesure de concurrencer l’Américaine Uber Eats ou la Britannique Deliveroo .
C’est donc par mail que le groupe Delivery Hero, propriétaire de Foodora a annoncé la fin de ses activités à ses clients :
« Malheureusement, aucun accord nous permettant de maintenir les fondements de notre identité (rémunération fixe et variable des coursiers prestataires, proximité avec nos partenaires restaurateurs, sélection à la fois complète et pointue de restaurants) n’a pu être trouvé avec de potentiels repreneurs. La décision de mettre fin aux opérations de Foodora France au plus tard le 28 septembre 2018 a donc été prise. »
Take Eat Easy avait déjà fermé et laissé des coursiers sur le carreau
En ce qui concerne les livreurs, ils pourront toujours taper à la porte des concurrents, comme ce fut le cas pour certains anciens coursiers de Take Eat Easy.
De son côté, Foodora France a assuré le 3 août dernier, qu’elle « assumera l’ensemble de ses responsabilités contractuelles, réglementaires et sociales de manière rigoureuse et respectueuse de ses employés et partenaires ».
La fin de Foodora marque avec elle celle des coursiers payés à l’heure. Deliveroo et UberEats, les deux principales plateformes en activité, payent leurs coursiers à la livraison.
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