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Week-end du 14 juillet à Lyon : deuxième pic de pollution à l’ozone

C’est toujours le même cocktail : augmentation des températures en été et un vent qui baisse = pic de pollution à l’ozone. Le 14 juillet sera étouffant.

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Prévision de pollution à l'ozone pour le samedi 14 juillet 2018. Capture d'écran Atmo Auvergne-Rhône-Alpes

Le bassin Lyon Nord-Isère est touché par un deuxième pic de pollution atmosphérique à l’ozone de la saison d’été 2018. Le premier datait de fin juin et avait duré trois jours.

Ce vendredi, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes annonce une qualité de l’air « qui se dégrade » dans la région lyonnaise :

« Samedi 14 juillet, les températures devraient atteindre leur maximum, le vent devrait être peu établi. Malgré une perturbation orageuse annoncée, les concentrations d’ozone devraient augmenter et pourraient franchir le seuil d’information ». La vigilance jaune est donc activée sur cette zone dès ce vendredi. (…) Dimanche 15 juillet, la situation pourrait commencer à s’améliorer en raison d’une perturbation. »

Prévision de pollution à l’ozone pour le samedi 14 juillet 2018. Capture d’écran Atmo Auvergne-Rhône-Alpes

L’ozone, un polluant à la hausse

Lors de la présentation du bilan 2017 de la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes, le 5 avril dernier, par ATMO, on apprenait que les concentrations des principaux polluants sont en baisse entre 2007 et 2017, notamment ceux pour lesquels une procédure précontentieuse européenne a été ouverte : – 34% pour les particules fines (PM10) entre 2007 et 2017 et – 24% pour le dioxyde d’azote sur la même période.

En revanche, toujours entre 2007 et 2017, la pollution à l’ozone a augmenté de 14%.

Comment se forme ce polluant des beaux jours ?

Surnommé le polluant des beaux jours, l’ozone (O3) se manifeste uniquement durant les périodes les plus clémentes de l’année, généralement à partir de la fin du mois de juin. Au contraire de la pollution aux particules fines, qui s’observe en hiver.

L’ozone est un polluant secondaire qui ne sort pas directement des pots d’échappements, comme nous l’expliquait Florence Troude, ingénieure modélisation à Air Rhône-Alpes (aujourd’hui Atmo Auvergne-Rhône-Alpes :

« Il se forme par une réaction chimique déclenchée par les rayons UV du soleil, à partir de polluants pré-existants dans l’air, appelés « précurseurs ». Ces derniers proviennent notamment du trafic routier, de certains procédés industriels et de l’usage de solvants comme dans la peinture ou la colle. »


#Pollution

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