C’est d’ailleurs avec la marionnette à la main qu’il entame son petit film. S’en suit toute une série de saynètes très drôles sur son rapport à la ville, pour laquelle Jhon Rachid montre une grande affection, une forme de fierté, tout en ne lui épargnant quasi aucun cliché.
Il passe quelques quartiers de la ville ou encore de l’agglo au crible, il en fait des tonnes sur cette rumeur sortie de nulle part faisant de Lyon le berceau de la funk (un des moments les plus lolesques).
Le talent du youtubeur réside en partie dans ce qu’il révèle de lui dans certaines de ses vidéos (celle où il fait part de ses crises d’angoisse, ou celle dédiée à son enfance en foyer d’accueil). C’est dans ce sens qu’il parle de son problème à vanter les qualités gastronomiques de Lyon, connue pour ses cochonnailles (rosette, grattons et autre andouillette) -lui qui n’en mange pas.
Hop un petit coup de supporting, avec hommage passionné rendu à l’Olympique lyonnais et à ses joueurs emblématiques. Et de la mauvaise foi assumée : soit un vrai-faux micro-trottoir à Paris dans lequel les quelques louanges faites au sujet de Lyon sont surtout portées par Jhon Rachid lui-même.
69 la Trik et Six Neuf Médias 😉
L’auteur du personnage de Karima rappelle donc qu’il est lyonnais. Comme une flopée de reu-sta, ou de personnalités médiatiques, de Stéphane Bern à Benjamin Biolay.
En passant par une autre youtubeuse archi suivie, Enjoy Phoenix – no offense.
Pas fanatique des hymnes, on avoue toutefois une affection particulière pour la référence faite à 69 la Trik à la fin de cette vidéo, occasion de raconter l’origine du nom de la société éditrice de Rue89Lyon (détenue en majorité par ses deux journalistes cofondateurs) : elle s’appelle Six Neuf Médias, ainsi écrit en hommage à « six neuf » la trik et pour éviter le « soixante neuf » (nuance).
L’agence de datajournalisme lancée par la même société a tout simplement été appelée Six Neuf Data.
Cohérence et déclinaison jusqu’au bout du quartier.
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