1. Le kebab et sa sauce blanche, ciment de l’Europe ?
Et si ce qui nous unissait, c’était la bouffe ? Mieux encore, celle qu’on peut retrouver à pas d’heure ailleurs en Europe et même sur les rives du Bosphore. Et semblable à son « Grec » en bas de chez soi.
Sans rire, le kebab est étudié et vecteur de symboles. Ses origines au sein de la communauté turque en Allemagne et sa présence en Europe en font une sorte de bien commun. Malgré des appellations ou des recettes différentes selon les pays. Le kebab est étudié (à la fac), apprécié (dans les arts) et revisité (en cuisine).
Salade, tomates, oignons, le nouveau slogan de l’Europe unifiée ?
« Le kebab, sauce européenne« , mercredi 9 mai 14h (Cafétéria de l’université Lyon 3)
2. Glucksmann et Bregman, les têtes d’affiche
Comme pour un festoche, c’est toujours recommandé d’annoncer quelques têtes d’affiches qui ramènent du monde. Cette année à l’EuropeanLab, la conférence réunissant l’écrivain Raphaël Glucksmann et le journaliste néerlandais Rutger Bregman.
Ce dernier est l’auteur d’Utopies réalistes, un essai devenu best-seller où il tente de nous convaincre que tout n’est pas à jeter dans le progrès technologique. Non, nous ne vivions pas forcément mieux avant. Et nous pourrions vivre mieux demain à condition de faire bon usage du progrès. La conférence anti-réac en somme.
« Prenons nos rêves pour des réalités« , mercredi 9 mai, Amphi Roudier (Université Lyon 3 – Quai Claude Bernard).
3. Le cosmopolitisme, peut-on encore y croire ?
L’Europe elle-même est parfois qualifiée d’utopie ou d’idéal dont témoigne la lente et tumultueuse construction politique. Les poussées identitaires, nationalistes, la porte de sortie prise par le Royaume-Uni et l’accueil des migrants bousculent nos fondamentaux européens et plus généralement humanistes.
Le philosophe Francis Wolff tente de savoir ce que sera l’humain de demain et ce qui pourrait réunir l’humanité entre différentes utopies actuelles. Il appelle à en remettre une au goût du jour : le cosmopolitisme.
« La révolution cosmopolitique, utopie humaniste du 21e siècle« , mardi 8 mai, Amphi Huvelin (Université Lyon 3 – Quai Claude Bernard)
4. Pour en finir avec les « smart cities »
À Lyon, on est bien placé pour le savoir, les programmes de renouvellement urbains et autres initiatives usent et abusent de marketing. Il faut faire de Lyon « une smart city ». Alors, le moindre élément du paysage est « intelligent » : le trottoir, le compteur, le lampadaire, le bâtiment, l’électricité, la fleur qui pousse et la pluie qui tombe.
Avouons-le, c’est assez pénible surtout qu’on ne sait pas vraiment si l’usager ou le citoyen est considéré comme intelligent, lui. Et ça devient gênant quand, dans le même temps, la libération de données publiques pour une meilleure connaissance ou action citoyenne reste très partielle, comme la plateforme open data de la Métropole de Lyon. Ou quand la prise en main par les citoyens d’enjeux locaux, à l’échelle même de leur quartier, reste difficile à concéder par le pouvoir central comme à Lyon.
Ailleurs, comme à Amsterdam, des choses bougent en ce sens. Il en sera question ici.
« De la smart city aux smart citizens« , mardi 8 mai à 13h, Amphi Huvelin (Université Lyon 3 – Quai Claude Bernard).
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