Difficile de faire l’impasse sur ces questions. C’est Antonin Iommi-Amunantegui qui, face caméra, rappelle qu’un vin conventionnel laisse se verser dans votre gosier jusqu’à au moins 12 pesticides différents. Tchin tchin.
Fondateur de la maison d’édition Nouriturfu, le journaliste a tenu un blog sur Rue89 et programme les éditions d’un salon des vins co-produit à Lyon avec Rue89Lyon (le prochain a lieu ces 4 et 5 novembre au Palais de la Bourse).
Cette tribune tournée en vidéo a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux notamment, fustigeant le propos mais aussi le ton cash lié au format.
Elle délivre un message fondamental qui n’a pas pour objectif d’accabler mais d’informer, voire d’éveiller, les consommateurs et les producteurs. Ce n’est pas un mouvement qui intéresse les seuls bobos du Xè à Paris, note Antonin en usant à dessein du vilain mot, mais bien un « mouvement planétaire ».
Un pavé dans le verre, à regarder avant de venir en parler avec Antonin et l‘équipe de Rue89Lyon à… Sous les pavés la vigne ! (4ème édition).
« On retrouve dans le vin conventionnel de la colle de poisson, ou encore des produits allergènes. Pourtant, sur l’étiquette, rien n’est indiqué, remarque le spécialiste. La législation est minimaliste sur la question. Seule mention obligatoire : ‘Cette bouteille contient des sulfites.’ Sans préciser si le producteur a rajouté 10 mg de sulfites par litre ou… 400 mg, pour certains vins. »
Une petite barre sur le front ou un gros mal de tête, le lendemain d’une soirée un peu arrosée (voire très peu arrosée) ? Cherchez du côté des sulfites…
Ni pesticides, ni additifs, ni sulfites (ou en dose infinitésimale, pour le stabiliser) dans le vin naturel.
« C’est un vin vivant, très fruité, très surprenant et, il faut le dire… meilleur que le vin standardisé que l’on trouve en supermarché. Une fois qu’on y a goûté, on a du mal à revenir en arrière. »
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