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À Lyon, les vignettes Crit’air obligatoires pour les prochains pics de pollution

Le préfet de région a annoncé qu’un arrêté zonal sera bientôt mis en place afin de privilégier la circulation différenciée et de rendre obligatoire le port de la vignette Crit’air lors des pics de pollution. 

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L'autoroute A7 au niveau de la Confluence à Lyon ©Thomas Francillard/Rue89Lyon

Après la circulation alternée, place à la circulation différenciée. Le préfet de Région, Henri-Michel Comet, a annoncé mercredi la mise en place d’un arrêté zonal pour rendre obligatoire la vignette Crit’air lors des pics de pollution. Déjà expérimentées à Lyon et à Grenoble, ces pastilles colorées permettent de différencier les véhicules en fonction de leurs émissions de polluants.

Ainsi, dès le premier jour du pic de pollution, seuls les véhicules affichant la vignette Crit’air sur le pare-brise seront autorisés à circuler dans Lyon et Villeurbanne.

À partir du troisième jour, la circulation sera limitée aux vignettes vertes, violettes, jaunes et orange. Et gare aux amendes : 68 euros si le véhicule ne dispose pas de la vignette ou s’il n’est pas autorisé à circuler.

Classification des vignettes Crit’air pour les véhicules utilitaires légers. DR.

Une amélioration de la qualité de l’air mais des pics de pollution

Dans la région, cinq zones sont particulièrement sujets à la pollution : Lyon, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand, Grenoble ainsi que la vallé de l’Arve. Pourtant la qualité de l’air s’est améliorée dans la région, c’est du moins ce qu’ont affirmé les services de la préfecture. Avant de nuancer dans un communiqué de presse:

« Pour autant, des périodes sensibles persistent, avec des augmentations temporaires mais marquées des taux de pollution. Ces situations de qualité de l’air dégradée sont en grande partie liées à des conditions météorologiques pénalisantes, qui favorisent la formation et l’accumulation des polluants. »

Rien que cet hiver, ce ne sont pas moins de quatre pics de pollution aux particules fines qu’a connu l’agglomération lyonnaise. Dont un premier épisode qui s’est étalé sur 16 jours.

Par un arrêté du 22 mai 2017, la réactivité des mesures préfectorales a été améliorée en en cas d’épisode de pollution. Exemples :

– « Concernant l’information, l’idée est d’être plus exhaustif sur les différents types de pollution. La notion de persistance qui existait pour les particules (PM10) et les oxydes d’azote (NO2) a été étendue à l’ozone (O3).
– Anticiper davantage les épisodes de pollution persistants pour les particules « PM10 » et l’ozone. Alors qu’auparavant les mesures d’urgence étaient mises en œuvre au 4e jour de dépassement du seuil d’information et de recommandation avec le nouveau dispositif, elles seront déclenchées dès le 2e jour de l’épisode, améliorant ainsi la réactivité.
– Maintenir des mesures d’urgence en cas de fluctuation des niveaux de polluants en deçà des seuils réglementaires lorsque les conditions météorologiques restent stables. Cela évite le phénomène de « yoyo » de l’alerte alors que la pollution persiste ».

Pour circuler dans Lyon lors des pics de pollution, les automobilistes devront disposer d’une vignette Crit’air. ©TF/Rue89Lyon

800 000 vignettes Crit’Air distribuées en Auvergne-Rhône-Alpes

Pour ne pas se laisser surprendre, mieux vaut acheter sa vignette en amont de l’automne. Pour ce faire, il suffit de se rendre sur le site dédié – attention aux contrefaçons – où vous pourrez vous procurer le certificat Crit’Air, moyennant 4,18 euros. Ce-dernier est ensuite livré par la poste et valable pour toute la durée de vie du véhicule.

Depuis l’ouverture du site il y a un an, quelque 800 000 vignettes ont été distribuées rien que dans la région. Et plus de 6 millions sur l’ensemble du territoire français.


#Auvergne-Rhône-Alpes

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