Les militants anti-nucléaire dénoncent le fonctionnement parfois hasardeux d’une centrale âgée d’une quarantaine d’années, initialement prévue pour trente ans de production.
Les problèmes soulevés sont récurrents : fuites radioactives, pièces non-conformes, sécurité discutable, dysfonctionnements à répétition…
Ces militants dénoncent évidemment EDF qui envisage toujours de démarrer l’ICEDA, un centre de stockage de déchets radioactifs. L’Agence de Sûreté Nucléaire (ASN) est elle aussi épinglée, acceptant en janvier le redémarrage d’un réacteur qui serait pourtant défectueux, selon le collectif « Stop Bugey ».
Cinq ponts de Lyon « occupés »
Jusqu’en Suisse (Genève est située à 70 km), de plus en plus de voix s’élèvent contre cette centrale. À l’image du combat contre Fessenheim dans le Haut-Rhin, dont la fermeture était une promesse du candidat François Hollande.
Dans ce contexte, ce samedi 18 mars, de 13h à 17h, les militants anti-nucléaire se tiendront sur cinq pont enjambant le Rhône : ponts Morand, Lafayette, Wilson, de la Guillotière et de l’université. Sur chacun de ces ponts lyonnais, il seront munis de banderoles et vêtus de combinaisons.
Un rassemblement aura ensuite lieu à 17h30 place Louis Pradel, où la parole sera donnée à des « réfugiés » de Fukushima.
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