JMA récupère 100 millions d’euros d’argent frais dans l’opération.
Cet argent servira principalement à participer au désendettement du groupe et à abaisser les frais financiers. Le président lyonnais, souvent prompt à critiquer les capitaux étrangers du Paris Saint-Germain ou les avantages fiscaux de Monaco, a donc vendu une partie du capital de la holding qui possède son club à des investisseurs étrangers.
Mais il s’en défend : ce sont de « vrais » investisseurs, pas des fonds étatiques qui renflouent régulièrement les comptes.
Le fonds chinois en question, IDG, ne rentre a priori pas dans cette catégorie même si la Chine a lancé un vaste programme de développement du football. Il œuvre pour l’heure dans différents domaines.
« Il possède des intérêts diversifiés (santé, médias, culture, tourisme) et a notamment investi dans le géant Baidu, le « Google chinois ». Il est présent dans le sport depuis seize ans avec des investissements dans les droits de diffusion, les services et le conseil en événements », apprend-on de l’AFP.
Augmenter le « revenu par siège »
À travers cette ouverture du capital, le club cherche aussi à pénétrer un nouveau marché pour développer et son activité et remplir son stade. Cette ouverture de capital s’accompagne également d’une opération de joint venture.
Une nouvelle société verra ainsi le jour. Nommée Beijing Lyon Xingzhi Sports Culture et détenue à 45% par le club et à 55% par le fonds IDG, elle aura notamment pour missions de :
« créer et développer des écoles de football ou des centres d’entraînement, établir des partenariats avec des sociétés locales ; vendre et promouvoir la vente de billets pour les matchs de l’OL à des touristes chinois; proposer des services d’ «hospitality » liés aux matchs de l’OL et au Grand Stade », indiquait le club en août dernier.
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